Accueil ACTUALITÉ Necib à Aïn-Témouchent : inauguration de trois stations d’épuration d’eau

Necib à Aïn-Témouchent : inauguration de trois stations d’épuration d’eau

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Hocine Necib, ministre des Ressources en eau, venant de Tlemcen, où il s’est rendu la veille, est arrivé en visite d’inspection et de travail à Aïn-Témouchent, hier.
Il était accompagné de ses proches collaborateurs, ainsi que des responsables centraux et régionaux à charge des départements de l’alimentation de l’eau potable, de l’assainissement et des eaux non conventionnelles, et des directeurs de wilaya et régionaux de l’ADE et l’ONA. Quatre points figuraient au programme modifié. Il a visité le réservoir d’une capacité de 10 000 m3, les stations d’épuration (Step) d’Aïn-Tolba, de Bouzedjar et d’Aïn-Témouchent. En somme, avec les lagunes d’Aïn-el-Arbâa, de Sidi-Safi, de Hassi-el-Ghella, d’El-Malah, d’Émir-Abdelkader, «le taux d’épuration a été estimé par le ministre à 35%, un seuil qui sera revu à la hausse pour atteindre 55% quand les Step de Beni-Saf et Aïn-el-Kihel seront mises en service». S’agissant des superficies à irriguer à partir des Step, le ministre dira «qu’elles seront de l’ordre de 11 000 ha» Actuellement, d’après l’ingénieur Abdellaoui de la DSA, avec lequel on s’est entretenu la semaine passée, «les superficies irriguées par les eaux de surfaces et points d’eau divers sont de l’ordre de 5 400 ha». Cependant, ce qui est important de souligner dans ce cadre précis est que les Step et lagunes pré citées ne possèdent pas de périmètres d’irrigation. Notre rédaction s’est intéressée à cette question pour laquelle le ministre laissait accroire à ceux qui l’écoutaient que les 11 000 ha sont déjà irrigués. Selon Necib, il est question d’inscrire des études de périmètres d’irrigation.
Quand ? Point de réponse. Quel est le dispositif devant faire valoir aux fellahs pour pouvoir irriguer maintenant à partir des Step et lagunes ? Cette interrogation est aussi tributaire de la réalisation des périmètres d’irrigation.
Par ailleurs, le ministre, interrogé sur la date du lancement les travaux du barrage d’Oued-Berkeche d’une capacité de 13 millions de mètres cubes, n’était pas en mesure de préciser la date de l’inscription du projet, une date reportée au quinquennat 2015-2019, alors que le projet devait être lancé bien avant, si l’on se réfère aux propos du Premier ministre, Sellal, lors de sa visite à Aïn-Témouchent en décembre 2013, annonçant son lancement pour 2015. La même question reposée à Necib par une consœur. Cette fois-ci, le ministre a argué qu’une bataille est à mener au niveau de la Commission nationale d’arbitrage pour défendre le projet. Réellement, on peut comprendre, entre les lignes, que le ministre a essayé de faire valoir l’idée qu’il existe d’autres moyens pour satisfaire les fellahs, et il y proposa la réalisation de retenues colinéaires, ce qui se dit pour Oued-Berkeche se dit pour d’autres barrages qui ont fait l’objet de propositions au même titre.
Il est à noter que l’étude de faisabilité et d’exécution a été élaborée par des bureaux étrangers. Des sommes ont été consommées. Les élus de l’APN et du Sénat, ainsi ceux de l’APW se rappellent des démarches faites quand il était question d’inscrire l’étude.
L’opinion publique les interpelle à plus d’un titre. Par ailleurs, s’agissant des créances impayées de l’ADE, qui sont de l’ordre de 29 milliards de centimes dans la wilaya d’Aïn-Témouchent, le ministre a laissé entendre que les mauvais payeurs sont les ménages. Il va falloir réfléchir sur les voies et moyens pour forcer les consommateurs à payer leurs redevances. L’État ne peut, continuellement, subventionner l’eau.
Boualem Belhadri

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