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Musique : «Rissala», le nouvel album d’Amrie Saurel

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Rissala (Le message), le nouvel album de 11 chansons en langue arabe est « l’aboutissement » de plusieurs années d’attirance pour le monde arabe et l’écriture arabe, a indiqué, mardi à Paris, la chanteuse française, Amrie Saurel, qui se présente en tant que « messagère de la paix ».

« Rissala est l’aboutissement de plusieurs années d’attirance que j’avais, depuis mon enfance, pour le monde arabe et l’écriture arabe et beaucoup de choses m’ont poussée vers la rive sud de la Méditerranée », a expliqué cette artiste montpelliéraine lors d’une conférence de presse pour lancer son album, soulignant qu’elle a un « attachement particulier » pour l’Algérie. Après le Maroc et la Tunisie, Amrie découvre l’Algérie et décide d’enregistrer son album, en dialecte maghrébin et en arabe classique, avec des musiciens « essentiellement » algériens. « L’Algérie a été pour moi une découverte incroyable. En traversant la Méditerranée, j’ai trouvé un peuple chaleureux qui parle français et aime qu’on parle sa langue. J’ai eu un attachement particulier pour décider par la suite de lancer cette rissala », a-t-elle dit, soulignant qu’elle n’avait pas cherché la paix ni l’amour, tout comme la langue arabe, mais « je les ai retrouvés en moi-même ».
A travers « Daawatou Salam » (Prière pour la paix), « je veux mettre mon identité artistique au service de la paix, contre le terrorisme, les guerres et la destruction, en invitant notamment les enfants à aimer la paix », a expliqué la chanteuse à la voix douce et envoutante qui pense déjà à un grand spectacle en Algérie.
Outre « Daawatou Salam », Amrie Saurel, de son vrai nom Magalie Saurel, chante « Enta Omri », « Aayouni », « El Ouali », « Ya Qalbi » « Winek », « Men Ghirek Enta », « Wesh En Goul », « Ya Salam », « Ya Bissalam », dans un arabe dialectal ou classique que même les pays du Machrek peuvent comprendre. Dans un genre musical très varié, du tango, à la valse, en passant par la salsa ou du para-jazz, ces chansons mettent Amrie, dont le public est essentiellement francophone, sur l’aile de la colombe pour lancer son invitation à la paix universelle, au partage et à l’élévation de l’esprit de l’homme, dans un contexte international très explosif. L’artiste, infirmière qui a poursuivi ses études pour obtenir plus tard un master en communication, a expliqué que pour l’interprétation de ces chansons, pour une francophone qui a des difficultés à prononcer certains phonèmes arabes, il faillait de la recherche pour choisir les mots les plus accessibles pour elle. Mais ses efforts ne vont pas s’arrêter là, car elle projette, dans la perspective du spectacle en Algérie, de chanter en tamazight. L’apprentissage a déjà commencé pour cette rareté artistique française qui veut renforcer les liens entre les deux rives de la Méditerranée occidentale, soutenant que « nous avons une histoire commune et c’est notre socle ».

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