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MSP : Makri face à une tempête

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Après avoir exprimé, sur sa page facebook, sa surprise, suite à la nomination d’un des hauts responsables de sa formation politique, Hachemi Djaâboub au poste de ministre du Travail et de la Sécurité sociale, le patron du MSP, Abderazak Makri semble avoir pris une décision « hâtive » selon d’autres membres du Majless Echoura, en décidant le gel de la qualité de Djaâboub, en tant que membre dans les instances du parti.

Dans sa lettre de félicitation à son collègue dans le parti, Hachemi Djaâboub, Abou djerra Soltani a voulu aussi afficher, à l’intérieur comme à l’exterieur du parti islamiste, le mouvement de la socité et la paix, qu’une autre voix, autre que celle du patron du MSP et ses soutiens existe encore bel et bien au sein du parti. Abou Djerra Soltani, que nul n’ingore sa rivalité avec l’actuel patron du MSP sort de son silence, au lendemain de l’annonce par le MPS de sa position sur le référendum du projet de la révision de la constitution, annonçant son « NON » au dit projet, en adressant la lettre de félicitation en question à djaâboub, de compter parmi l’executif d’Abdelaziz Djerrad. Une sortie qui n’est pas sans impact sur les jours à venir au sein du MSP, qui comptent parmi ses membres, ceux ayant opté pour la participation au scrutin référendaire sur la nouvelle mouture de la loi fondamentale du pays, prévu, le 1er novembre prochain. Aussi, de son côté, l’autre qui était souvent pressenti, pour être à la tête du MSP, l’ancien responsable du Majless Echoura, en l’occurrence Abderahmane Saidi a critiqué la décision du patron du MSP, à l’encontre d’un des anciens cadres et responsables de ce parti, Hachemi Djaâboub. En reprochant au premier responsable du parti MSP « sa précipitation » à actionner les règles de la vie organique, gelant ainsi la qualité du ministre du Travail, en tant que membre des instances du parti, il est à se demander, la prise de décision de la posture à adopter sur le scrutin du 1er novembre n’était pas « précipitée » et il aurait fallu plus de débats au sein des instances du parti. Le patron du MSP qui a eu, avant les manifestations du 22 février 2019, qui a mis un terme au processus du 5ème mandat, avait pour rappel, proposé, la prorogation du 4ème mandat de l’ex-président, période devant être consacrée à dégager la voie pour une transition.
Les prémices d’une crise sérieuse au sein de la formation politique du feu Mahfoud Nahnah semblent être bien là et les critiques contre l’actuel patron du MSP vont sans nul doute s’amplifier, risquant de fragiliser le MSP, qui en appelant, la semaine dernière à voter  contre le projet de révision constitutionnelle, le 1er novembre prochain, s’est appuyé sur l’argumentaire propre aux discours des partis islamistes, à savoir son contenu favorable aux thèses des partis laics, lequel argument a été également le propre de son collègue, Abdellah Djaballah, du Parti de la justice et de développement (PJD).
Des positions des uns et des autres en ce temps politique marqué, par le rendez-vous, du vote référendaire populaire, sur le projet de Constitution, lesquelles postures ne sont pas sans lien avec les législatives anticipées à venir.
Karima Bennour

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