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MOHAMED DJEMAÏ L’ACCUSE DE SEMEUR DE TROUBLE : «Bouchareb doit partir sans délais !»

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Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Mohamed Djemaï, continue à mettre la pression sur Mouad Bouchareb, président de l’APN.
Le nouvel homme fort du FLN a organisé, hier, au siège du parti à Hydra, une conférence de presse, après une réunion avec les députés et sénateurs de l’ex-parti unique. L’objectif affiché : «mettre le FLN sur l’orbite du Mouvement populaire du 22 février» et appeler à la démission de Bouchareb, devenu, depuis avril dernier, la véritable bête noire de la nouvelle équipe dirigeante du parti.
Hier, Djemaï a ouvert de nouveau le feu sur Bouchareb, l’accusant de vouloir semer le trouble au sein du parti au lieu de miser sur le rassemblement de ses militants. « Cette personne [Bouchareb] ne veut pas de bien pour les députés. Ce n’est pas le moment, aujourd’hui, de la conquête des postes de responsabilité », a-t-il affirmé. Il a ajouté : «On est dans une période qui nous impose de se dresser derrière l’Institution militaire qui est la cible d’attaques quotidiennes de la part de différentes parties ».
D’un ton défiant, Djemaï a tiré d’autres flèches à l’endroit de Bouchareb qu’il tient pour responsable de la colère des Algériens sortis dans la rue depuis le 22 février. Il l’a accusé de s’être «accaparé» la direction du FLN et de se mettre «illégalement» à la tête de l’APN avec l’aide des «forces extraconstitutionnelles».
« Les revendications du peuple son claires: il faut qu’il parte sans délais. Même si cela nous mènera à durcir notre action. On n’est plus dupes », a-t-il lancé à l’encontre de Bouchareb. Djemaï a ajouté que le FLN n’était pas seul au gouvernement de Bouteflika, et de ce fait il n’est pas le seul responsable de la situation actuelle du pays. Il a répété ainsi sa demande de pardon au peuple algérien. « Il faut que nous nous mettions autour d’une table de dialogue le plus vite possible pour discuter de la situation du pays. Nous avions du courage pour aller demander pardon au peuple pour nos manquements dans la gestion des affaires du pays», a-t-il souligné.
Même en appelant à un «dialogue inclusif», Djemaï a taclé ceux qui prônent pour la remise du symbole du FLN au musée, suggérant que «ce n’est pas le peuple qui a formulé une telle demande, mais des parties haineuses contre le FLN ». Saluant le rôle de l’Institution militaire qui «a répondu aux revendications du peuple», Djemaï a fustigé ceux qui appellent à une période de transition. Il s’interroge ainsi pour savoir «pourquoi insister sur la transition ? L’urne est là. Au FLN, nous réclamons des élections et nous accepterons tous les résultats ».
H. M.

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