Réunis hier mercredi à Vienne, les pays membres de l’OPEP sont parvenus à un accord sur la réduction de la production de 1,2 million de barils, à 32,5 millions de barils, démentant ainsi toutes les prévisions pessimistes d’experts et de pseudos spécialistes.
Une belle réussite pour l’Algérie récompensée pour la somme de ses efforts conduits depuis plus de deux mois. C’est une belle preuve de la cohésion qui règne désormais au sein de l’OPEP , grâce à l’action déterminante de l’Algérie et de son ministre de l’Énergie Nourredine Bouterfa , qui ne peut que se féliciter de ce résultat obtenu grâce à l’argumentaire développé par notre pays pour la défense de l’ensemble des pays producteurs. Ce bon résultat est aussi le fruit des efforts menés en amont par la diplomatie algérienne qui a lancé une véritable offensive diplomatique auprès des pays arabes du golfe et notamment de l’Arabie saoudite , dont le rôle est essentiel pour ce qui est du prix du baril. Peu avant la réunion officielle à Vienne de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) les mauvaises augures et les spéculateurs de tout bord et singulièrement à Alger, certains sites d’information , se sont plus à prédire contre toute logique d’échec d’une réunion qu’ils analysaient , comme de biens entendus de loin et sous le prisme d’échecs annoncés au seul motif intéressé que cela nuira à l’économie algérienne .Une économie dont ils se nourrissent pourtant grassement par le biais de la publicité étatique , mais ne dédaignant pas au passage de taper sur l’Algérie , pour faire plaisir à leur sponsors faisant l’éloge d’économies porté à bout de bras par des aides extérieures. Mais passons … Pour revenir au travail remarquable de l’Algérie et de son ministre de l’Énergie, Nourredine Bouterfa qui a su réconcilier les positions éloignées des uns et des autres y compris celles de pays producteurs non-OPEP, pour arriver à un accord dans l’intérêt de tous . Ainsi et deux mois après l’annonce à Alger d’un accord , qui avait déjà pris tout le monde à contre-pied, l’accord historique d’Alger, qui prévoit une réduction de la production de l’OPEP à un niveau de 32,5 va-t-il entrer en vigueur .
Jusqu’au bout et faisant fi de l’intox et des « papiers maisons » de ceux qui ne juraient que par l’échec, Nourredine Bouterfa, fait preuve d’un bel optimisme et s’est démené comme un beau diable multipliant les discussions, négociations et tractations avec ses homologues des principaux pays producteurs, pour arriver à l’accord de Vienne. Optmiste , Noureddine Boutarfa n’a cependant pas omis de mettre en garde contre le danger d’un échec qui non seulement aurait affaibli l’OPEP et sa cohésion retrouvée Alger , mais faire plonger les cours du baril au dessous de la barre du seuil psychologique des 50 dollars le baril. « Ce sera une sanction du marché qui pourrait conduire les prix à chuter en dessous des 40 dollars », a-t-il averti, tout en soulignant qu’un « bon accord conduirait en revanche à stabiliser le marché et les prix autour de 50 à 55 dollars, voire à 60 dollars d’ici la fin de l’année. D’autre part et comme pour démentir les rumeurs sur leurs différents l’Arabie saoudite et l’Iran réaffirmaient leur attachement à la décision de la réunion d’Alger, indiquant que les pays membres de l’OPEP allaient mettre en place le niveau de production décidé en Algérie». Dans le même temps les spéculations des agences de cotations et de la presse économique américaine mettaient la pression à fond pour empêcher la conclusion d’un accord qui n’arrangeait pas trop le marché américain et les surenchères à la baisse autour du baril . L’OPEP, avec son autorité retrouvée, a non seulement apporté un cinglant démenti aux prophètes de malheur et à surtout déjoué les bases manœuvres qui ne visaient qu’a affaiblir les pays producteurs dont les économies pour certains d’entre eux dépendent pour beaucoup de la bonne tenue du baril de pétrole .
Mokhtar Bendib
