Accueil ACTUALITÉ Le prix du pétrole en hausse : Les marchés pétroliers réagissent positivement

Le prix du pétrole en hausse : Les marchés pétroliers réagissent positivement

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Les membres de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), réunis hier à Vienne, ont conclu un accord autour de la réduction de la production de l’or noir. Une réduction de l’ordre de 1,1 millions de barils par jour. Ainsi, après un branle-bas de combat mené par l’Algérie pendant des semaines, depuis notamment l’accord de principe conclu à Alger, en septembre dernier, les acteurs du cartel ont pris la décision de réduire la production à son niveau minimal. Soit, à 32,5 millions de baril par jour. Depuis l’ouverture de cette rencontre décisive, la 171ème réunion ministérielle ordinaire de l’OPEP, les informations qui parvenaient de la capitale autrichienne ont fait part de l’optimisme des représentants des pays membres, quant à arracher un accord commun sur la réduction de la production pétrolière. Un objectif tant recherché depuis la rencontre extraordinaire de l’Organisation pétrolière, tenue en septembre dernier à Alger. À ce titre, le ministre de l’Énergie, Noureddine Boutarfa, qui a représenté l’Algérie à cette réunion aussi capitale que décisive sur l’avenir des marchés pétroliers, a déclaré, peu de temps avant l’entame des travaux, «être confiant» sur la proposition algérienne, qui va dans le sens de porter le prix du pétrole à un niveau plus ou moins stable. Cet avis est partagé par d’autres acteurs du cartel qui ont prédit, durant la matinée de cette journée, un accord «en voie d’être adopté». Il faut dire que depuis les conclusions de l’accord d’Alger qualifié «d’historique», les prix du pétrole ont connu une nette amélioration sur le marché mondial. Même si, durant cette période, les spéculations suscitées par «réticences» de certains membres de l’OPEP, tel que l’Iran, ou encore d’autres hors du Cartel, à l’exemple de la Russie, n’ont pas été en faveur de la baisse de la production. Néanmoins, l’Algérie n’a pas baissé les bras et elle a continué à jouer son rôle, du reste salué par tous les participants au conclave de Vienne, à même de trouver un consensus autour de la réduction du niveau de la production pétrolière, à une fourchette, située entre 32,5 et 33 million de baril par jour. Pas uniquement, puisque à l’initiative louable et salutaire d’Alger, qui a fait l’objet d’un point de l’ordre du jour de cette rencontre capitale, s’ajoute celle invitant les pays hors-OPEP, à opérer une baisse de leur production, de quelques 600 000 barils par jour. D’autre part, des pays comme l’Irak et la Libye ont demandé à ce qu’ils soient exemptés de cet accord, en raison de la dégradation de leurs économies. Au lendemain de la rencontre d’Alger, de par ses efforts et sa position d’acteur dans la question, l’Algérie a présidé la réunion du comité d’experts du Cartel qui s’est réuni-à l’effet d’étudier l’initiative algérienne- les 21 et 22 novembre dernier à Vienne. Aussi, dans le cadre de la poursuite des négociations pour la concrétisation de l’accord d’Alger, Boutarfa a effectué une série de visites auprès de membres de l’OPEP, pour les convaincre de l’importance capitale de l’application de l’accord d’Alger pour le rebondissement des prix pétroliers. Dans cette optique, en plus d’arrêter une décision finale pour réduire la production pétrolière, il était question par la rencontre de Vienne, de fixer un quota de production à chaque pays membre du cartel. Il va sans dire qu’à la faveur du succès de cette rencontre qui s’est soldée par la réduction de la production pétrolière, n’a pas été sans peser sur les cours du marché pétrolier. Ainsi, durant toute la journée d’hier, le prix du baril de Brent de la mer du Nord oscillait entre 47 et 51 dollars.
Farid Guellil

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