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MEZIANE MERIANE NE VEUT PAS POLÉMIQUER SUR LE SUIVI DE LA GRÈVE : « La réalité était sur le terrain »

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Le président du Syndicat national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (SNAPEST), Meziane Meriane, a qualifié les deux journées de grève initiées par l’intersyndicale, depuis mardi, de «réussies» ainsi que les rassemblements organisés hier au niveau de plusieurs wilayas. Concernant le taux de participation, Meriane dit ne pas vouloir entrer dans une guerre de chiffres avec le ministère car la réalité était sur le terrain.
Selon ce représentant du collectif des syndicats autonomes du secteur de l’éducation, le mouvement de grève s’est poursuivi hier avec un léger recul du taux de participation des fonctionnaires au niveau national. Toutefois, a-t-il souligné, il y a eu une forte mobilisation, comparée à la grève du 21 janvier dernier, alors que certains établissements ont enregistré 100% du taux de suivi.
S’agissant des rassemblements organisés dans les wilayas de Relizane, Blida, Batna et Laghouat, le président du SNAPEST a affirmé que ces actions se sont déroulées dans de bonnes conditions sans qu’il y ait d’empêchements. Commentant les chiffres avancées par le ministère de l’éducation faisant état d’un très faible suivi du débrayage, Meriane a laissé entendre que l’intersyndicale ne compte pas entrer dans cette guerre de chiffres. Seulement, a-t-il ajouté, la réalité est sur le terrain car selon lui il faut s’inquiéter même s’il y a eu 1% seulement de taux de participation. Tout en dénonçant les menaces et les intimidations appliquées par la tutelle à travers les directions de l’Éducation, les inspecteurs, et les chefs d’établissements, afin de minimiser et casser la grève. Meriane estime que la tutelle devrait plutôt chercher à trouver des solutions au malaise existant dans le secteur. à noter que le tribunal administratif de Bir Mourad Raïs avait déclaré cette grève de l’intersyndicale d’illégale. Pour rappel, le collectif composé du CLA, du SATEF de l’UNPEF, du SNTE, du SNAPEST et du CNAPESTE, appelle essentiellement à la révision du statut particulier, la protection du pouvoir d’achat, l’annulation de la retraite anticipée, et le respect des libertés syndicales. La ministre de l’éducation nationale, Nouria Benghabrit, avait affirmé, la semaine dernière, que certaines revendications des syndicats ne relèvent pas des prérogatives de son département ministériel, rappelant la loi sur la retraite, l’augmentation des salaires et l’amélioration du niveau de vie. Concernant la revendication relative aux salaires entre 2011 et 2012, la ministre a déclaré que cette question avait été satisfaite, soulignant l’absence de gestion antérieure des carrières professionnelles.
Ania Nait Chalal

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