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MÉGAPROJET DE LA 3E PLUS GRANDE RÉSERVE DE FER AU MONDE : Le géant « Gara Djebilet » lancé

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L’exploitation de cette gigantesque mine de fer aux 3,5 milliards de tonnes de réserves, cofinancée par l’Algérie et la Chine pour un investissement ne devant pas dépasser les 2 milliards de dollars, placera l’Algérie en tant que leader de l’industrie sidérurgique et métallurgique en Afrique.

Tout comme les hydrocarbures, le sol algérien regorge de quantités inestimables en ressources minières. Aujourd’hui, ce « don du ciel » place notre pays, grâce aux décisions de l’Etat qui ont permis la reprise en main de l’exploitation souveraine de ses propres richesses, dans une position de leader mondial dans le domaine énergétique et minier. Pour preuve, la dernière crise née du conflit ukrainien a mis au grand jour le rôle axial de l’Algérie ainsi convoitée de toutes parts en quête de contrats énergétiques.
Au-delà de la rente pétrolière qu’il conviendra tout aussi à profiter surtout en pareille conjoncture de demande accrue, la volonté des hautes autorités publiques consistant à aller vers d’autres ressources hors-hydrocarbures se voient à travers de gigantesques projets à réaliser sur le terrain. L’exemple est celui de lancer en ouverture la troisième réserve mondiale en minerai de fer. A savoir, le mégaprojet de Gara Djebilet, qui a été inauguré, hier, en grande pompe, par le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, lors d’une visite dans la wilaya de Tindouf.
Sur place, Arkab a fait remarquer que, conformément au programme du Gouvernement et aux décisions du Conseil des ministres, le département de l’Energie et des Mines cherche à développer et à initier ce projet dans le domaine minier dans le but d’une meilleure exploitation de ces ressources aux quatre coins du pays. Selon le ministre, l’exploitation des richesses en sous-sol du pays a permis le financement et le développement des investissements, dont la dernière révision du cadre réglementaire constitue une gage de garantie pour le captage des IDE.
Tout comme Gara Djebilet, le développement des grands projets industriels qui vise à valoriser les ressources minérales locales, le projet de phosphate intégré de Tébessa, l’exploitation du zinc et du plomb à Béjaïa entre autres, préparent le lit pour une relance économique hors-hydrocarbures.
Fin mars dernier, l’Algérie à travers l’Entreprise nationale de fer et de l’acier (FERAAL) et la Chine représenté par un consortium d’entreprises constituée des entreprises (CWE), ont signé un mémorandum d’entente pour l’exploitation de la mine de fer de Gara Djebillet. Qualifié d’historique, cet accord prévoit la création d’une joint-venture (51 pour la partie algérienne et 49 pour la partie chinoise) pour le financement de ce mégaprojet.
Dans des déclarations à la presse, en marge de la cérémonie de signature de cet accord, Arkab a souligné qu’ « il a été convenu avec la partie chinoise de cofinancer » ce mégaprojet, ajoutant que « le coût de cet investissement n’a pas été fixé à ce jour et ne devrait pas dépasser les 2 milliards de dollars selon les estimations préliminaires ». Ce document a marqué alors le lancement effectif et en exploitation de la mine de Ghara Djebilet en trois étapes et ce jusqu’à 2025, une année qui devrait consacrer la première production de fer au niveau de la zone exploitée.
F. Guellil

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