Mahrez postule au ballon d’or africain

En parvenant à décrocher le trophée du meilleur joueur de la Premier League anglaise, l’international algérien, Riyad Mahrez, a redonné espoir aux fans algériens quant à une prochaine consécration d’un joueur des Verts dans la course pour le ballon d’or africain, une distinction de laquelle l’Algérie est privée depuis 1987, soit depuis que Rabah Madjer, qui avait remporté cette année là la coupe d’Europe des clubs champions avec le FC Porto, avait réussi à le gagner.
Madjer fut d’ailleurs le deuxième joueur algérien à s’adjuger le trophée après Lakhdar Belloumi en 1982. A part ces deux anciennes stars du football algérien, aucun autre élément de l’équipe nationale n’a eu ce privilège.Pourtant, en 2014 tout le monde voyait en Yacine Brahimi un digne héritier de Madjer et de Belloumi après l’excellente saison qu’il avait réussie sous les couleurs du FC Porto. Mais les espoirs algériens se sont fondus comme neige au soleil. La CAF a choisi plutôt de faire perpétuer la tradition en offrant le ballon d’or africain à un habitué, en l’occurrence l’Ivoirien de Manchester City, Yaya Touré.Il est vrai, et pour d’aucuns il est vraiment difficile pour un joueur algérien de s’adjuger ce valeureux trophée dans un système de la CAF marqué par la domination du jeu de coulisses, un jeu qu’aucun responsable algérien dans cette instance n’a réussi jusque-là à maitriser.Seulement, le fait d’avoir réussi à s’offrir le trophée du meilleur joueur de la Premier League permet à Mahrez de gagner des points supplémentaires dans la course au ballon d’or africain. Ce n’est pas tout, puisque le joueur de 25 ans est en passe de remporter avec son club Leicester City, le titre de champion d’Angleterre. Un rêve qui devrait devenir une réalité dans les tout prochains jours, notamment après le semi-échec de Tottenham, concurrent direct des Foxes, à domicile face à West Bromich (1-1), lundi soir, une contre-performance ayant permis aux coéquipiers de l’international algérien de porter à sept points leur écart sur les ‘’Spurs’’.
H. S.