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L’OPPOSITION DANS SA 7E RÉUNION : «Rejet de toute déclaration émanant de la présidence de la République»

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Le bloc politique de l’opposition dénommé «les activités des forces du changement pour soutenir le choix du peuple», dans sa 7e réunion, hier, au siège du Front pour la justice et le développement (FJD) à Alger, a réaffirmé dans un communiqué rendu public «son soutien total aux revendications du peuple concernant la démission du Président sortant», « la continuité du mouvement populaire pacifique jusqu’à l’obtention de ses revendications», et a averti, dans son communiqué, quant à « toute tentative pour affaiblir le mouvement populaire pacifique ou contourner ses revendications », précise-t-elle, rejetant tous les communiqués et les décisions «émanant» de la présidence de la République.

«On refuse tout communiqué signé au nom du Président sortant ou de la Présidence y compris la décision de formation du nouveau gouvernement», déclarent les partis et personnalités de l’opposition dans leur communiqué sanctionnant cette rencontre.
Les participants à cette réunion ont salué, par la même occasion, «la réponse de l’ANP au peuple» en décidant «l’application des articles 102, 07 et 08 de la Constitution». Dans le même contexte, le bloc de l’opposition, qui se veut l’aspiration du peuple, a appelé à adopter le slogan «Chaâb wa Djaïch Khawa Khawa (Peuple et Armée sont des frères)» comme une feuille de route, puisque selon elle, «c’est un message de solidarité».
En outre, au moment où plusieurs hommes d’affaires sont mis sous enquêtes par le teribunal de Sidi M’Hamed, à Alger, et sont soumis à une interdiction de sortie du territoire national par la justice comme déclaré par le Parquet d’Alger, le bloc de l’opposition a appelé « les magistrats du pays à commencer à traiter les dossiers de corruption  et à mettre en place les mécanismes essentiels pour lutter contre tous ces symboles», pouvait-on lire dans le communiqué transcrit en langue arabe.
De son côté le président du FJD, Abdellah Djaballah, a exprimé dans son allocution à la même occasion, son «étonnement» par rapport à «la grande obstination du régime et sa volonté de rester à la tête du pouvoir », malgré, selon lui, que « le peuple a fait son choix depuis le 22 février dernier, date de la première manifestation pacifique à travers le pays.»
Pour Djaballah encore, «le régime en place n’a aucune légitimité et tous les décisions qui ont été prises après le 22 février sont anticonstitutionnelles ».
Pour rappel, la 7e réunion de l’opposition a connu la participation de plusieurs chefs de partis politiques et personnalités, comme Mohamed Saïd, président du Front de la Liberté et de la Justice,Tahar Benbaïbech du parti Fadjr El Jadid, le président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), Lyes Merabet, la constitutionnaliste Fatiha Benabou et l’activiste Samir laârabi. Par contre la réunion s’est déroulée sans la présence de l’ancien ministre de la Communication et diplomate, Abdelaziz Rahabi, Ali Benflis, président de Talaï El Hourriyet, l’ancien Chef du gouvernement, Ahmed Benbitour, et le président du MSP, Abderrezak Makri, qui ont brillé par leur absence.
Sarah Oubraham

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