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L’OPÉRATION ENTAMÉE LE 1ER NOVEMBRE DERNIER : 370 000 contractants du pré-emploi seront régularisés

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L’annonce a été faite, jeudi dernier, par le ministre des Relations avec le Parlement, Fethi Khouil. «L’opération d’intégration progressive de plus de 370 000 employés exerçant dans le cadre des contrats de pré-emploi qui se fera en plusieurs étapes, au sein des administrations publiques, a été déjà lancée le 1er novembre dernier.»
Toutefois, il ressort de la déclaration du même responsable que si la mise en place du plan d’action en question a d’ores et déjà débuté, ils sont des milliers d’employés exerçant dans le cadre des contrats de pré-emploi, précisément 100 000 travailleurs, ayant une expérience de plus de 3 ans, a être invités à prendre encore leur mal en patience, après de longues années d’attentes.
Puisque leurs intégration ne se fera pas pour cette année ni encore pour l’année prochaine. Dans ce sens, le ministre des Relations avec le Parlement, Fethi Khouil, qui s’exprimait jeudi dernier lors d’une plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée à la présentation du projet de loi relatif au placement des travailleurs et au contrôle de l’emploi, a précisé que l’opération en question « est répartie en trois phases, » expliquant que « la première concerne 160 000 employés ayant plus de 8 années d’ancienneté, la deuxième qui devrait être lancée en 2020 touchera 105 000 employés ayant de 3 à 8 années d’ancienneté, tandis que la troisième étape concernera 100 000 employés de moins de 3 années d’expérience qui seront titularisés en 2021».
Le même responsable a tenu également à rappeler que le Premier ministre, Noureddine Bedoui, « a donné des instructions pour la prise en charge de cette catégorie dans le cadre d’une approche globale entre la fonction publique et le secteur économique devant être couronnée par la titularisation de façon progressive de 374 304 employés de pré-emploi dans les administrations publiques ».
Poursuivant, le ministre des Relations avec le Parlement a indiqué que cet amendement contribuera à «réduire les délais de traitement des offres d’emploi de 21 à 5 jours au maximum en obligeant les employeurs à examiner toutes les exigences de l’emploi adressées par l’organe de placement compétent », ajoutant que l’amendement « vise également à améliorer la qualité des services et à assouplir les procédures notamment en matière de traitement des offres d’emploi dans des délais raisonnables », a-t-il précisé.
À ce titre, Fethi Khouil a mis en exergue que la révision des dispositions de cette loi, notamment, son article 14, s’inscrivait dans le cadre «d’une série de réformes législatives et réglementaires initiées par le secteur du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale », affirmant, à ce propos, « l’attachement du secteur à mettre en place une stratégie de l’emploi fondée sur de nouveaux mécanismes et une vision prospective au service des jeunes».
Mohamed Amrouni

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