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L’OBTENTION D’UN SECOND DIPLOME UNIVERSITAIRE TRANSFÉRÉ À L’UFC : Les étudiants demandent l’annulation de la décision

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Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, a décidé de transférer l’obtention d’un second diplôme universitaire uniquement aux UFC, suscitant ainsi la colère des étudiants et des organisations estudiantines qui ont appelé la tutelle à l’annulation de cette procédure dans le cursus universitaire.
En effet, plusieurs organisations estudiantines ont demandé l’annulation de cette directive, tout en menaçant d’entamer une série de protestions et de grèves nationales si le ministre ne répond pas à cette revendication. Selon la directive du MESRS destinée au directeurs des universités concernant l’inscription pour l’obtention d’un second diplôme universitaire «  au vu du grand nombre des étudiants désireux rejoindre les bancs de l’université pour un deuxième diplôme dans les différents paliers, soit après la fin des études ou avec un autre diplôme de baccalauréat, il a été décidé de transférer cette procédure uniquement aux aux l’UFC à partir de l’année universitaire 2020/2021 , et cela afin de régulariser cette procédure dans les bonnes conditions » précise la tutelle.
Selon les étudiants, cette décision diminue de la valeur du diplôme obtenu, surtout qu’ils ont un baccalauréat officiel d’un établissement de l’éducation nationale, ce qui leur donne le droit de s’inscrire à l’université de leurs choix et non pas l’UFC (Université de Formation Continue) dont le diplôme est moins considéré par rapport à l’autre et plus proche aux diplômes obtenus dans les centres de formation professionnelle. Également, les organisations estudiantines ont défendu cette revendication des étudiants appelant à son annulation.
Dans ce cadre, le rassemblement des Algériens indépendants a affirmé dans un communiqué que la directive n°114 exclut les étudiants de s’inscrire d’une façon normale et systématique dans les établissements universitaires «qualifiant cette décision d’injuste ». De son côté l’Organisation nationale des étudiants algériens a précisé que cette décision est « illogique » tout en indiquant que le problème qui se pose est que la Fonction publique ne prend pas en considération ce diplôme.
Sarah Oubraham

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