Accueil Brèves L’incidence des crypto-actifs en tant que produits financiers

L’incidence des crypto-actifs en tant que produits financiers

0

Les actifs cryptographiques sont désormais classés comme produits financiers en Afrique du Sud. Découvrez les implications de cette décision de la FSCA.

Officiel : l’Afrique du Sud intègre les crypto-actifs aux produits financiers

Depuis plusieurs années, le marché des actifs cryptographiques s’épanouit. La monnaie numérique règle certaines lacunes de celle traditionnelle et de nouveaux acteurs s’aventurent régulièrement sur le marché des crypto-actifs. En 2021, on dénombre plus de 5000 cryptomonnaies dans le monde et des pays sur le continent noir en ont même fait une monnaie légale. Toutefois, ce marché manque encore d’un cadre réglementaire international.

La plupart des pays d’Afrique tolèrent, interdisent ou sont sans avis sur ces actifs numériques. Il y a peu, l’Afrique du Sud, 1er de la région en volume de transactions cryptomonnaie, ne disposait pas de réglementation appropriée. C’est désormais chose faite avec l’intégration des crypto-actifs en tant que produits financiers dans la juridiction du pays. Pourquoi le cadre des crypto-actifs reste-t-il toujours aussi ambigu ? Quels sont les enjeux à classer ces crypto-actifs comme produits financiers dans les pays ? Découvrez notre petit focus sur le sujet.

Un crypto-actif, qu’est-ce que c’est concrètement ?

Certains néophytes pourraient se perdre en route dans ce monde numérique. Avant d’aborder les implications de ces actifs cryptographiques en tant que produits financiers à part entière, il faudrait déjà saisir leur sens. Pour commencer, à l’heure actuelle, il n’existe pas clairement de définition officielle à international sur les crypto-actifs. La raison est simple : les nations n’ont pas encore adopté un cadre réglementaire unanime pour les actifs numériques. Bien qu’un règlement européen portant sur les crypto-actifs ait été provisoirement convenu, la Banque Centrale et le FMI ne s’accordent toujours pas totalement avec l’Afrique.

Cependant, les compréhensions officieuses, elles, s’accordent. Selon le FMI les crypto-actifs ou actifs cryptographiques sont des actifs virtuels qui reposent sur la technologie de la blockchain, avec un protocole d’informations crypté et un registre décentralisé. Cette compréhension convient également aux cryptomonnaies, sauf que le concept d’actifs cryptographique est plus large et touche également d’autres formes de propriétés rattachées à une valeur numérique. Pour l’Afrique du Sud ayant récemment intégré les actifs numériques aux produits financiers, un crypto-actif se définit comme une représentation numérique de la valeur, non émis par une institution bancaire, mais pouvant être échangé, transféré ou stocké à des fins d’investissement ou de paiement.

De ces définitions, il ressort que l’actif cryptographique est entièrement basé sur la technologie de la blockchain. Cette technologie est, pour faire simple, un système décentralisé permettant d’effectuer des transactions sécurisées et anonymes entre deux partis, sans l’intervention d’un tiers de confiance. Les avantages de cette technologie ont conquis beaucoup de monde et les crypto-actifs, notamment la cryptomonnaie, sont préférés aux solutions classiques à l’heure d’effectuer des transactions dans de nombreux secteurs.

Cryptomonnaie : crypto-actif essentiel des meilleurs casinos en ligne

Parmi les secteurs florissants sur la dernière décennie, les casinos en ligne sont ceux qui génèrent énormément de transactions. Avec une tendance à la numérisation, les parieurs ont pris rapidement le pli en profitant de l’accessibilité qu’offrent les plateformes de paris en ligne comparativement aux casinos terrestres. Des jeux en ligne d’argent réels tels que le blackjack, le baccarat, le poker ou la roulette offrent plusieurs possibilités de gains.

Pour choisir un casino, les joueurs veillent surtout à la sécurité et aux moyens de paiement disponibles afin de s’assurer que leurs fonds sont en sûreté. C’est là qu’intervient l’actif cryptographique le plus répandu au monde : les cryptomonnaies. Avec une concurrence au plus haut dans le secteur, les meilleurs casinos en ligne intègrent les cryptomonnaies dans leurs solutions de paiement afin d’offrir plus de confidentialité et de sécurité. Casino-en-ligne.fr est une excellente source d’information pour les joueurs désirant jouer sur de tels établissements virtuels fiables. Ce guide recense les meilleurs casinos en ligne pour tout parieur recherchant une expérience de jeu inoubliable et un moyen de paiement sûr à l’endroit de la cryptomonnaie.

Crypto-actifs réglementés : l’Afrique du Sud franchit le pas

Le 19 Octobre dernier, l’Autorité de conduite du secteur financier (FSCA) a classé les crypto-actifs comme produits financiers en Afrique du Sud. Le pays suit à moitié les pas de la Centrafrique qui, quelques mois plus tôt, le 26 Avril 2022, adopte la loi N° 22 établissant la cryptomonnaie comme monnaie légale dans le pays. Le cas de l’Afrique du Sud est moins radical, mais témoigne tout de même d’une certaine volonté des dirigeants de préparer un bel avenir aux côtés des crypto-actifs. Les cryptomonnaies ont donc désormais un cadre réglementé en tant que produits financiers ; quels en sont les effets et/ou impacts ?

Le bon côté des choses…

L’adoption d’une réglementation pour les crypto-actifs en tant que produits financiers confirme en premier l’autorisation et l’existence d’une véritable alternative à la monnaie classique. Jusqu’ici, les actifs cryptographiques n’avaient pas d’écritures comptables propres à eux lors des passages d’opérations. Les spécialistes se contentaient d’examiner le type d’opérations effectuées afin d’appliquer l’écriture comptable qui s’en rapprochait le plus. Désormais, étant intégrées directement en tant que produits financiers, les crypto-actifs pourront pleinement participer au redressement d’une politique monétaire qui s’affaiblit.

La cryptomonnaie ayant une valeur basée sur l’offre et la demande, l’Afrique du Sud est certaine de redonner un souffle à son système monétaire en sa qualité de pays avec le plus gros flux de transactions de crypto-actifs en Afrique sud saharienne. Mais encore, l’une des raisons principales qui a accéléré une réglementation des crypto-actifs est la fréquence des fraudes en tous genres liés aux cryptomonnaies. Une réglementation de ces dernières permettra de limiter des évènements tel que les 4 milliards de dollars volatilisés sur la plateforme d’échange Africrypt. De claires indications situeront à présent les responsabilités afin de condamner la cybercriminalité, faciliter l’expansion économique du pays.

Les crypto-actifs en produits financier : un pari risqué

Pour plusieurs experts Africains, miser sur les cryptomonnaies comme alternative est un pari certainement gagnant sur le long terme. Cependant, le FMI reste persuadé qu’un accord international pour réguler les crypto-actifs est nécessaire. En effet, en plus d’être extrêmement volatile, il est possible que les opérations anonymes de crypto-actifs couvrent de fausses spéculations ou littéralement des fraudes. Installer durablement ces actifs numériques dans le système financier entraînerait donc une forte instabilité.

L’idée un peu farfelue des experts Africains est celle d’une cryptomonnaie crée non pas sur les indicateurs macro-économiques du consensus de Bretton Woods, mais plutôt sur la valorisation des ressources naturelles et actifs des pays. Mais même avec cela, il existerait toujours un décalage à l’international en termes de réglementations vu qu’aucun accord officiel n’a encore eu lieu. Instaurer donc les actifs numériques dans les pays Africains sans accord commun avec l’extérieur ne ferait qu’esseuler ces pays. Le peu de stabilité financière garanti par la monnaie classique en tant que réserve de valeur, pourrait aussi être mis en péril.

Les crypto-actifs oui, à condition que…

Il faut reconnaître que l’usage de la cryptomonnaie en tant que produit financier à part entière est une solution alternative avec des effets intéressants pour les utilisateurs. Elle améliore plusieurs paramètres comme le coût des commissions des tiers dans les transactions ou encore le temps de traitement des opérations bancaires (un transfert de crypto-actifs ne prend que quelques minutes). Néanmoins, la blockchain implique encore de nombreux inconvénients. Pour qu’un système financier compte effectivement sur elle, une harmonisation doit être établie à l’échelle internationale.

Autrement, un développement de l’intérieur ne suffira pas à endiguer tous les risques qu’impliquent les actifs cryptographiques. Certes, avec les arrivées de technologies de convergence imminentes tel que le Métavers et le Web 3, les cryptomonnaies finiront peut-être par s’imposer comme seules alternatives. Toutefois, à ce moment il est envisageable qu’elles présentent plus de garanties contre les fraudes qu’actuellement. Une des conditions majeures de la réussite des crypto-actifs reste de trouver une certaine stabilité dans leur fluctuation qui dépend grandement pour le moment de la confiance des investisseurs. Cette dernière ne risque pas de se renforcer avec des cas comme celui du variant Omicron qui a esseulé l’Afrique du Sud en novembre 2021.

Bonus : les crypto-actifs les plus en vogue

Hormis les crypto-monnaies, il existe plusieurs autres types d’actifs cryptographiques à savoir :

  • Jetons adossés aux actifs : Basé sur la chaîne de blocs, sa valeur provient plutôt d’un actif physique extérieur à cette dernière.
  • Tokens d’utilité : ce sont des jetons numériques basé sur la technologie de la blockchain. Grâce à eux, leur détenteur a accès à divers produits/services. La valeur des tokens d’utilité dépend de la demande pour le produit ou le service en question.
  • Tokens de sécurité : Ieur rôle s’apparente à celui des titres classiques, à la différence qu’ils sont numériques et fonctionnent à partir de la blockchain. Ils octroient au détenteur un droit de participation économique dans une société juridique, pouvant se manifester sous plusieurs formes.

Parmi toutes les catégories de crypto-actifs, voici quelques-uns des actifs les plus populaires :

  • Le bitcoin : c’est la première cryptomonnaie effective. Elle est basée sur sa propre technologie du même nom. Comme toutes cryptomonnaies, sa valeur provient de l’offre et de la demande.
  • L’Ether : C’est la deuxième cryptomonnaie la plus répandue après le bitcoin. Elle a sa propre blockchain du nom d’Ethereum.
  • Les NFT (jetons non fongibles) : Considérés comme des œuvres d’art numériques, chaque NFT est unique et octroie à son propriétaire une clé attestant de son originalité. Dernièrement, le NFT Cryptopunk 7523 a été vendu pour 11,7 millions de dollars. Une somme — on vous l’accorde — hallucinante.

Malgré plusieurs incertitudes autour des actifs cryptographiques, ces derniers continuent de monter en puissance. Avec presque autant d’inconvénients que d’avantages, il serait impossible de prédire actuellement un avenir pour les crypto-actifs. Une chose est sûre, leur implication en tant que produits financiers dans des pays comme l’Afrique du Sud n’a comme conséquences actuelles qu’un frein aux fraudes répétées dans le pays. La suite est à suivre de très près.

Article précédentArtisanat à Boumerdès : Près de 700 emplois créés en 2022
Article suivantTechnologies : une entreprise algérienne distinguée aux Etats-Unis