Les forces de l’Alternative démocratique ont exprimé hier leur «satisfaction» à la relaxe de Samir Benlarbi qui a passé «arbitrairement près de cinq mois en détention provisoire», appelant dans ce sillage la libération de tous les détenus politiques. Dans un communiqué rendu public hier, le PAD a réitéré son exigence de « la libération et de l’acquittement » de la SG du PT, Mme Louisa Hanoune, laquelle est « victime de la criminalisation de l’action politique » selon la même source, dont le procès en appel est prévu pour le 9 février prochain, et de Karim Tabbou, Abdelouahab Fersaoui, Fodil Boumala, Nour El Houda Ougad, ainsi que tous les détenus politiques et d’opinion et l’abandon de toutes poursuites contre eux, mais aussi leur réhabilitation pleine et entière.»
Plus précisément, les forces du PAD appellent à « l’arrêt de la répression, le respect des libertés individuelles et collectives, l’ouverture des champs médiatique et politique pour permettre au peuple algérien d’agir, de débattre librement pour décider de son avenir.» Par ailleurs, les forces du PAD ont tenu une réunion d’évaluation des assises nationales pour l’alternative démocratique et la souveraineté populaire qui ont eu lieu le 25 janvier passé au siège du RCD à Alger, dans la perspective de «la conférence nationale indépendante du système.» Ainsi, le PAD s’est «félicité de la réussite de cet événement qui a regroupé quatre cent participants (es) de divers horizons politiques qui œuvrent pour la nécessité historique de changement du régime et de l’avènement d’une nouvelle République démocratique et sociale basée sur la souveraineté populaire pleine et entière et sur un État de droit.»
Sarah Oubraham
