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L’EXCLUSION DU RND DES DISCUSSIONS DU PANEL SUR LE DIALOGUE NE SEMBLE PAS EMBARRASSER AZZEDDINE MIHOUBI : «L’important, ce sont les mécanismes d’organisation d’une Présidentielle»

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Interrogé sur les appels de la scène politique et du mouvement populaire pacifique pour le changement du système politique en place, à l’exclusion des partis de l’ex-Alliance présidentielle, ou voire même la dissolution définitive des partis FLN, RND, TAJ et MPA, Azzedine Mihoubi, SG du RND, dira que «la seule partie habilitée à le faire c’est l’urne» avant d’ajouter plus loin que le RND «est la propriété de ses militants». Sur ce que sera la réaction du RND, si celui-ci n’est pas destinataire d’invitation du Panel de Karim Younès au dialogue national, le nouveau chef du RND s’est contenté de dire que si l’invitation lui est adressée, il ne pourrait décliner l’offre. Mais, ajoute-t-il, «si le Panel  ne nous l’adresse pas, cela ne nous gêne pas outre mesure», a fait savoir le SG du RND.
L’ex-ministre de la Culture, dans sa rencontre hier, avec les responsables des bureaux de Wilaya a discouru sur la vision de son parti sur l’instance qui devrait superviser le processus électoral de la présidentielle. Pour le successeur de l’ex-SG du RND, Ahmed Ouyahia, aujourd’hui, en prison pour des faits de corruption et d’abus de pouvoir, la conception du RND sur «la définition du nouveau mécanisme chargé de superviser les élections» consiste, dira Mihoubi «à en faire le seul mécanisme habilité à concrétiser la volonté populaire en toute transparence», a-t-il déclaré lors de cette rencontre, hier, au siège du parti, à Ben Aknoun, Alger.
Plus explicite sur la conception de la deuxième force politique, sur la scène avant le 22 février dernier, l’ex-ministre de la Culture dira qu’«il s’agisse d’une instance, commission ou autorité, peu importe l’appellation», le plus important, selon lui «est d’avoir un mécanisme de surveillance des élections que l’on peut instaurer, à travers une loi organique, par exemple», a-t-il lancé à l’assistance. Sur la participation des partis politiques, au mécanisme en question, le SG du RND estime qu’il revient à la conférence de dialogue du panel «de trancher sur la participation ou pas», dans le nouvel organisme chargé de surveiller les élections, des représentants de partis politiques. Il dira en effet que «si la présence de ces représentants [de partis politiques] serait perçue comme négative pour la bonne performance de ce mécanisme», alors il serait préférable, poursuit-il «de ne pas les inclure » a-t-il indiqué. Sur la présence des magistrats dans ce mécanisme, celle-ci est «une obligation» proposant que la désignation de ces magistrats  soit faite par le Haut conseil de magistrature, déclarant que «je suggère que les magistrats soient directement désignés par le Haut conseil de magistrature sur proposition des présidents des cours de la Justice», a-t-il déclaré, hier. Sur les prérogatives de ce mécanisme, Mihoubi a proposé qu’il soit le seul habilité et à disposer de fichier électoral et la mission de sa révision périodique, désigner les membres des bureaux et centres de vote, la préparation matérielle de la logistique et des documents et enfin la proclamation des résultats des élections.
Hamid Mecheri

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