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L’ÉTAT A DEPLOYÉ D’ÉNORMES MOYENS POUR LEUR RÉUSSITE : Les JM d’Oran pour enclencher le processus du renouveau du sport algérien

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Un éventuel succès de l’organisation des Jeux Méditerranéens à Oran, et c’est ce qu’on souhaite vivement, ne sera qu’une évidence, quand on sait que l’Algérie a réussi et ébloui le monde il y a de cela près d’un demi-siècle, en organisant les Jeux Méditerranéens à Alger en 1975, avec le témoignage et la reconnaissance des médias européens. À cette époque-là, et à travers un article de « Paul Balta » dans le journal français Le Monde, l’on n’a pas tari d’éloges sur l’impressionnante réussite de l’organisation et la qualité des installations sportives, dont le stade du 5 juillet, qui était considéré comme l’un des plus beaux chefs-d’œuvre sportifs dans le monde, et les salles omnisports telles Harcha et la coupole, ainsi que les 20 médailles glanées par l’Algérie, dont neuf de bronze, sept d’argent et quatre d’or. Ces dernières furent l’œuvre des deux boxeurs Nini Hussein et Missouri, le coureur Rahoui Boualem et l’équipe de football, dirigée par l’entraîneur Rachid Makhloufi. L’Algérie est tenue de relancer tous les sports sans exception, en particulier ceux dans lesquels on a des traditions anciennes et sont aimés par les jeunes; comme le handball, la boxe, le judo, le karaté, l’athlétisme, la natation et bien sûr le football. Un tel processus passe d’abord par atteindre une autosuffisance quantitative en installations sportives haut de gamme pour contourner tous les pays africains qui sont désormais dépassés en la matière au point où ils aspirent à organiser la coupe du monde et même les jeux olympiques, comme nourrit l’ambition l’Égypte en 2032. Il faudra aussi postuler à l’organisation de tous les championnats d’Afrique sans exception, y compris la Coupe d’Afrique des Nations, et ce, immédiatement après la réception des stades de Baraki, Douéra et Tizi- Ouzou, et ce, parallèlement aux travaux de rénovation en cours aux stades du 5-Juillet, Constantine et Annaba, avec la nécessité de lancer les grands projets des complexes sportifs dont on parlait il y a plus de dix ans. Lesquels projets sont restés lettre morte, malgré avoir effectué les études d’usage et défini les assiettes qui devaient les abriter. On fait allusion notamment aux stades qui étaient programmés à Sétif et Constantine. L’occasion est, de surcroît, des plus propice en présence de pays amis dotés d’une grande expérience, à l’image de la Chine, qui a réussi à éblouir le monde en organisant les Jeux olympiques de Pékin lors de l’été 2008 et a répété le même succès lors des derniers Jeux olympiques d’hiver de 2022 et la Russie, qui a impressionné également lorsqu’elle a organisé la Coupe du monde de football en 2018. Les Jeux Méditerranéens d’Oran devraient être le début d’un renouveau de l’Algérie dans le monde du sport national. Le pays a connu des échecs sportifs sans précédent depuis quelques années , avec son absence à la Coupe du monde de football à deux reprises, et avec zéro médaille obtenue dans la dernière édition des Jeux Olympiques au Japon, sans parler de la dégradation des installations sportives existantes, dont la plupart remontent aux années 1970. Cela a coïncidé avec l’absence de véritables projets dans les sports collectifs et individuels au point d’interrompre de nombreuses disciplines, conjugué au déclin des sports populaires, comme le football et le handball, pour ne citer que ceux-là. Rien que pour cela, la messe sportive méditerranéenne d’Oran devra constituer le déclic du sport local, non seulement dans l’ouest du pays, mais dans toute l’Algérie.
Hakim S.

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