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LE PRÉSIDENT TEBBOUNE À LA RÉUNION DES BRICS : L’instauration d’un nouvel ordre mondial est d’actualité

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Le monde doit changer de base, tôt ou tard. Cet impératif mis en avant par l’Algérie, il y a près de 50 ans, a été, opportunément, rappelé par le président Abdelmadjid Tebboune dans son allocution par visioconférence lors d’une réunion de haut niveau des pays BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) et des autres économies émergentes sur le développement mondial.

Le président Tebboune a fait ressortir l’actualité de la thèse avancée par l’Algérie «il y a près de 50 ans, sur l’impératif de veiller à l’instauration d’un nouvel ordre économique où règneront parité et équité entre pays ». Pour le président Tebboune, « il est certain aujourd’hui que le sous-développement économique dont souffrent plusieurs pays émergents n’est pas seulement une question interne, mais tire plutôt ses racines d’un déséquilibre flagrant des structures des relations économiques internationales et de l’hégémonie qu’exerce un groupe de pays ». Il est possible d’en sortir: « la rupture de ce cercle vicieux passe par l’esprit, les principes et les objectifs des résolutions importantes adoptées par la communauté internationale lors de l’Assemblée générale des Nations unies, en tête desquelles la résolution n° 3201 portant Déclaration sur l’établissement d’un nouvel ordre économique international qui repose sur l’équité et l’égalité dans la souveraineté, ainsi que sur les intérêts mutuels et intégrés et la coopération entre tous les pays », affirme le président Tebboune.

La résolution 3201 de l’ONU
Pour rappel, selon la résolution de l’ONU n° 3201, «la question de l’instauration d’un nouvel ordre économique international a été soulevée pour la première fois dans une déclaration politique adoptée à la quatrième Conférence des chefs d’État ou de gouvernement des pays non alignés, tenue à Alger du 5 au 9 septembre 1973». La résolution de l’ONU précise que «la déclaration invitait le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies à convoquer une sixième session extraordinaire de l’Assemblée générale qui serait consacrée au développement et à la coopération économique internationale». La même source indique que «le 30 janvier 1974, dans une lettre au secrétaire général (A/9541), l’Algérie (au nom du Groupe des pays non alignés) a demandé au secrétaire général de lancer la procédure appropriée pour convoquer une session extraordinaire de l’Assemblée générale consacrée à l’examen du point intitulé «Étude des problèmes des matières premières et du développement». Cette session extraordinaire s’est ouverte le 9 avril 1974 et a abouti le 1er mai 1974 à l’adoption par l’Assemblée générale de l’ONU, par consensus (sans vote), de deux résolutions sur «l’instauration d’un nouvel ordre économique mondial». C’était la vision du défunt président Houari Boumediène. Près de 50 ans après, le monde est encore loin de cet objectif.

L’Algérie maintient cet objectif
« L’Algérie, qui célèbre cette année le 60e anniversaire du recouvrement de son indépendance et de sa souveraineté nationales, confirme la poursuite de sa lutte pour faire primer ces principes importants et atteindre ses nobles objectifs vers l’instauration d’un nouvel ordre mondial incluant notre sécurité collective partant de la stabilité et de la prospérité de tout un chacun », a affirmé le président Tebboune.
« +Aucun d’entre nous n’est en sécurité tant que nous ne le sommes pas tous+, c’est la phrase que nous avons tous répétée afin d’utiliser nos expériences individuelles et collectives dans la lutte contre les différents défis de l’heure, dont les épidémies, les changements climatiques, le stress hydrique, la crise alimentaire et des menaces sécuritaires renouvelées », a poursuivi le Président Tebboune. Dans son allocution, le Président Tebboune a félicité le président de la République populaire de Chine et a salué son choix judicieux des « thèmes inscrits à l’ordre du jour de la réunion des pays BRICS et des autres économies émergentes que nous jugeons importantes, voire très importantes en cette conjoncture ».
M’hamed Rebah

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