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Les travailleurs du secteur de la solidarité haussent le ton

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L’Union nationale des travailleurs du secteur de la solidarité nationale, affiliée au Snapap, a annoncé hier, l’organisation de trois jours de grève à partir du lundi 27 avril. Le syndicat promet de durcir son action si la tutelle persiste à ignorer ses doléances. C’est au cours d’une conférence de presse animée au siège du Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique, Snapap, à Bab Ezzouar que le représentant des travailleurs du secteur de la solidarité nationale, s’est donc prononcé. Bouribane Mohamed Tayeb a fait savoir que l’union n’ayant plus le choix, a décidé de recourir aux moyens de contestations. Les travailleurs vont ainsi débrayer durant trois jours à commencer de lundi prochain. Bouribene explique que si aujourd’hui les travailleurs du secteur de la solidarité montent au créneau c’est uniquement à cause de la tutelle. Il dira à cet effet, que de nombreux dossiers déjà ouverts ne sont toujours pas traités, des problèmes posés en suspens, de plus l’administration de tutelle reste campée sur ses positions malgré la légitimité des revendications de ces travailleurs. L’union accuse également le ministère de fermer toutes les issues de dialogue avec ses partenaires sociaux notamment le Snapap qui est représentatif, et dénonce les menaces dont sont visés les syndicalistes. S’agissant de la plate-forme des revendications, le conférencier citera essentiellement la reconnaissance de la tutelle de l’union autant que partenaire et interlocuteur social porteur de demande et aspiration légitimes. Il est de même pour la révision de certains articles du statut particulier du secteur et du régime indemnitaire pour les corps communs. Il s’agirait, dans le même cadre d’idée de la promotion systématique pour tout fonctionnaire ayant cumulé dix années minimum d’expérience dans le grade, la généralisation de l’insertion de tous les grades du corps éducateur dans le corps des MES suivant la nature et la durée de la formation, et aussi l’accélération de l’insertion des agents contractuels du régime partial au régime total. Outre la revision de l’arrêté des cadres dans l’objectif de promouvoir l’égalité des chances parmi les corps techniques, les travailleurs revendiquent aussi la permission au corps des assistants sociaux d’accéder à la prime de documentation et augmenter la prime de suivi et d’insertion sociale. Les travailleurs exigent également de la tutelle d’allouer une prime sectorielle aux corps techniques et aux corps communs et d’élever le statut des centres de formation du secteur et de leurs annexes au rang d’instituts supérieurs de formation spécialisées. Bouribene a indiqué, dans ce sens, que toutes les revendications citées ont été déjà soulevées à la tutelle qui jusqu’à ce jour n’a pas bougé le petit doigt et n’a toujours pas donné de suite. À une question sur la suite à donner à leur mouvement de grève si jamais la tutelle persiste à faire la sourde oreille, Bouribéne souligne que dans ce cas il y’aura une réunion du bureau national qui lui tranchera sur les actions à entreprendre à l’avenir.
Ania Nait Chalal

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