La Coordination nationale des titulaires des diplômes de magister et de doctorat a annoncé l’organisation d’une action de protestation de trois jours consécutifs devant le siège du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, revendiquant le droit au recrutement direct. Dans un communiqué de presse, ladite coordination a décidé d’organiser à partir de demain (18 octobre) jusqu’au mardi de 9h à 16h un rassemblement devant le MESRS, pour seule et unique revendication portant droit au « recrutement direct pour tous les titulaires des diplômes de doctorat et de magister », car selon elle « ils sont formés pour occuper le poste d’enseignants chercheurs, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur, surtout que la loi offre divers mécanismes juridiques susceptibles de concrétiser cette revendication, dont bénéficieraient, en premier lieu, les universités qui pourraient ». Ainsi, la même Coordination a indiqué que la « tutelle ne cherche qu’à ignorer sa revendication en proposant de fausses solutions qui ne feront qu’entretenir la précarité de la situation socioprofessionnelle ». Soulignant que « Cette fuite en avant du ministère est due, essentiellement, à la politique de restriction budgétaire », « cette politique a gelé l’ouverture de nouveaux postes budgétaires pour le recrutement des enseignants chercheurs durant les cinq dernières années ». Affirmant que dans le cas où ces sit-in de protestation n’aboutissent pas et que la tutelle ainsi que les plus hautes autorités du pays continuent à verser dans le silence méprisant envers l’élite universitaire marginalisée, cette dernière (la Coordination) durcira ses actions de protestation, à travers la prolongation des jours des rassemblement, exprimant sa détermination à maintenir la pression, à travers des moyens légitimes, afin d’aboutir à la satisfaction de leur revendication. Dans le même communiqué, la Coordination nationale des titulaires des diplômes de magister et de doctorat a rappelé ses différentes actions de protestation à l’instar de celle du 31 août dernier, ou elle a organisé un sit-in national de protestation devant le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, un autre rassemblement a été organisé le 21 septembre dernier devant le siège de l’APN.
Sarah Oubraham