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Les Indiens et les Chinois se tournent vers le pétrole africain : une occasion à saisir pour l’Algérie

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Les Indiens et les Chinois font leurs soldes en Afrique, pour remplir au meilleur prix leurs cuves de pétrole. D’habitude ces deux pays s’approvisionnent des pays du Moyen-Orient. Le mois dernier, ce n’est pas du pétrole saoudien qu’ont d’abord acheté l’Inde et la Chine, mais du pétrole angolais et nigérian ! Dire que les dernières analyses de certains experts qui ont fait état de l’échec de la stratégie saoudienne quant à faire face à la chute du pétrole, tout en maintenant la production, se confirment de jour en jour. L’Arabie saoudite a voulu conserver les acheteurs qui lui restaient, en particulier les clients asiatiques, en maintenant des prix bas. Mais cette guerre des prix s’est retournée contre elle. Aujourd’hui, ses concurrents lui taillent des croupières en proposant des conditions encore plus avantageuses. Au point que l’Arabie saoudite a perdu le mois dernier son statut de premier fournisseur de pétrole à la Chine et à l’Inde, les deux premiers importateurs au monde aujourd’hui. On estime que l’Afrique pourrait en moyenne fournir un quart des besoins de l’Inde en pétrole cette année.Le dynamisme économique de l’Inde et de la Chine, comme la croissance soutenue des États-Unis ont provoqué une augmentation sensible de leur consommation de pétrole. Ces trois puissances ont comme souci principal de trouver de nouveaux fournisseurs pour s’assurer un approvisionnement régulier et réduire leur dépendance à l’égard du Moyen-Orient, région désormais trop chaotique. La Chine depuis 2005 est devenue le deuxième consommateur mondial de pétrole, après les États-Unis mais devant le Japon. L’Inde pour sa part, occupe le quatrième rang mondial. Avec 9,4 % des réserves mondiales de pétrole La Libye, le Nigeria, l’Algérie et l’Angola détiennent 11,4 % de la production mondiale, le continent africain suscite l’intérêt donc de la Chine et de l’Inde. L’Algérie devrait donc saisir cette occasion pour dynamiser davantage ses relations commerciales avec ces deux pays afin de garantir la vente de son pétrole à long terme.Par exemple, le volume des échanges commerciaux de l’Algérie avec l’Inde, s’il ne représente toujours qu’un faible pourcentage de l’ensemble des échanges commerciaux du pays, a connu ces dernières années une rapide expansion. L’Inde est le 11e partenaire commercial de l’Algérie ; les deux pays se sont exprimés en faveur d’une augmentation du volume de ces échanges à l’avenir. Dans un récent rapport de l’ambassade de l’Inde en Algérie, on pouvait lire que le commerce bilatéral entre l’Algérie et l’Inde avait atteint un chiffre total de 2,7 milliards d’euros en 2011, contre 1,9 milliards d’euros en 2010, hausse qui s’explique en grande partie par la hausse du prix des produits pétroliers. Selon ce dernier, les exportations algériennes, qui se composent surtout de pétrole et de gaz, ont enregistré une hausse de près de 50% entre 2010 et 2011 et représentent les deux tiers de l’ensemble des échanges bilatéraux. Les exportations indiennes vers l’Algérie comportent des produits industriels variés, comme des véhicules à moteur et des tuyaux pour le transport de pétrole et de gaz, ainsi que de la viande et d’autres produits agricoles.

Ines B.

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