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Le rapt d’enfants en période pré-rentrée scolaire suscite des interrogations : Je m’appelle «Douâa», j’ai 14 ans et je suis portée disparue…

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Bien que les mesures visant à endiguer le phénomène du kidnapping d’enfants en Algérie soient multiples, les familles algériennes continuent de vivre la peur au ventre. Ainsi, après le kidnapping et la mort tragique de la petite Salsabil à Oran, c’est au tour de la famille de la petite Douâa, de prier pour que leur fille ne connaisse pas le même sort.
En effet, la petite Douâa âgée d’à peine 14 ans a disparu depuis mardi après-midi de son domicile, sis à la commune de Rouiba à Alger.
À en croire le journal arabophone Ennahar, la cause de la disparition de la petite reste inconnue jusqu’à présent, bien que les forces de sécurité, ainsi que des proches de la famille multiplient les recherches. Selon les détails que la famille de la petite a tenu à partager, dans l’espoir de retrouver leur progéniture, au moment de la disparition, celle-ci était habillée d’un pantalon blanc et un tee-shirt noir. Bien que ces informations soient maigres, la famille de la jeune Douâa espère que ces détails puissent aider dans les recherches. À noter que cette disparition intervient à peine une semaine après l’affaire du meurtre de Salsabil à Oran. Bien que l’opinion publique prie le bon Dieu pour que la petite Douâa ne connaisse pas le même sort que celui réservé à la petite oranaise, violée et assassinée par son ravisseur, il n’en demeure pas moins que le kidnapping d’enfants, continue à hanter les esprits. En effet, des prénoms tels que Haroun, Ibrahim, Chaima, Sana… sont autant de bambins ayant été victimes de la barbarie de leurs assassins. Et pourtant, les mesures visant à mettre un terme à ces crimes ne cessent de voir le jour, mais en vain. Souvent ces mesures se vaporisent au fil du temps. C’est le cas notamment du plan mis en place contre les enlèvements d’enfants, sur instruction de l’ex-Premier ministre Abdelmallek Sellal, en 2016 et baptisé « Alerte enlèvement ».
Cette instruction stipulait clairement que : « Sous la direction du procureur de la République de céans, tous les organismes publics concernés (médias publics dans leur ensemble, supports publicitaires, opérateurs de téléphonie mobile, ports, aéroports, gares…) seront, ainsi, sollicités pour relayer l’alerte dans une synergie préétablie, à l’effet de concourir à retrouver l’enfant, en danger de mort, dans les meilleurs délais possibles», souligne-t-on. Mais sur le terrain, ce document semble déjà avoir été oublié. Autrement, aucune chaîne de télévision, privée ou étatique, ne diffuse ces spots pour relayer les informations relatives aux kidnappings, et les familles algériennes continuent de recourir aux réseaux sociaux pour demander de l’aide aux internautes dans la recherche des disparus.
Lilia Sahed

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