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LE PRÉSIDENT TEBBOUNE EST ARRIVÉ HIER EN ÉGYPTE POUR PARTICIPER À LA CONFÉRENCE MONDIALE SUR LE CLIMAT : L’Algérie a son mot à dire à la Cop27

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Un communiqué de la présidence de la République a confirmé hier la participation du président Abdelmadjid Tebboune au Sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement de la 27e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP27), les 7 et 8 novembre à Charm El-Cheikh.

Le président Tebboune s’est rendu hier en Egypte, dans ce but. Il répond à une invitation du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Pour la première fois, un chef d’Etat algérien participe à une COP. C’est le signe à la fois de l’excellence des relations entre l’Algérie et l’Egypte, et surtout, aussi, de la volonté du président Tebboune de renforcer la présence de notre pays sur la scène internationale, notamment quand il s’agit des défis globaux, comme la lutte contre les changements climatiques. Récemment, la ministre de l’Environnement et des Énergies renouvelables, Samia Moualfi, a fait savoir que l’Algérie veut se placer dans « une position très avancée à l’échelle internationale » en matière de respect des engagements internationaux inhérents aux changements climatiques. Notre pays a procédé en 2016 à la ratification de l’Accord de Paris sur le climat adopté fin 2015, à la COP21. En 2020, a été adopté le Plan national Climat (PNC) 2020-2030 qui vise à réduire de 7 % les émissions des gaz à effet de serre, un taux qui pourrait atteindre 22 % d’ici 2030 si l’Algérie arrivait à bénéficier de l’aide financière pour financer les grands projets visant à s’adapter avec les changements climatiques. L’Algérie entend également renforcer son arsenal juridique relatif à l’environnement en y introduisant dans l’arsenal juridique environnemental actuel une loi-cadre sur les changements climatiques. En saluant l’accueil par l’Egypte du sommet sur les changements climatiques cette année, le président Tebboune avait relevé l’importance de cet évènement et la nécessité de saisir cette opportunité renouvelée pour franchir un pas en avant dans la prise en charge des préoccupations des pays arabes et africains, les plus impactés par ce phénomène. À partir d’Alger, le Sommet arabe réuni les 1er et 2 novembre, a mis l’accent sur «la conjugaison des efforts en vue de consolider les capacités arabes collectives en matière de riposte aux défis posés, notamment, dans le domaine de la lutte contre les changements climatiques, tout en appelant au développement impératif des mécanismes de coopération en vue de l’institutionnalisation de l’action arabe dans ce domaine.

Quel espoir avec la COP27 ?
Qu’attendre de la COP 27 alors que les vingt-six précédentes n’ont pratiquement rien, ou très peu, donné ? Ceux qui se posent cette question ne sont pas climato-sceptiques. Elle est posée de l’intérieur même des milieux convaincus de la réalité des changements climatiques et habitués des COP. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, estime que la COP27 peut être un « tournant vers l’espoir ». Pour lui, « la COP27 doit être le lieu où combler le fossé de l’ambition, le fossé de la crédibilité et le fossé de la solidarité. Le monde doit s’unir pour soutenir les pays en développement et les communautés vulnérables ». Fait significatif : il y a un mois, alors que le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, exhortait tous les pays à faire de l’action climatique la priorité mondiale, en faisant observer que les promesses et les politiques actuelles « ferment la porte » à la limitation du réchauffement de la température mondiale à 2 degrés Celsius, sans parler d’atteindre l’objectif de 1,5 degré Celsius, un sommet européen, que l’on disait « informel », se réunissait à Prague (Tchéquie) avec comme préoccupation centrale, non pas l’urgence climatique mais le risque de pénurie de gaz. Hier, sur son compte Twitter, le président égyptien Abdel-Fattah El-Sissi avait dit attendre avec fierté, honneur et esprit de responsabilité l’ouverture des travaux de la COP27 (du 6 au 18 novembre). Il espère que la COP27 sorte du stade des promesses et passe au stade de la mise en œuvre avec des mesures concrètes sur le terrain.
M’hamed Rebah

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