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Le FLN, le MSP, le FFS, le FNA et le PRA fourbissent leurs armes : Répétition générale avant la première

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Plusieurs partis ont procédé à des réglages statutaires et organiques ce week end, avant les congrès et les prises de positions politiques qui se profilent d’ici à septembre. À Zéralda, le FNA tenait son congrès, au Msp, les coups bas pleuvent de part et d’autre pour mettre sur orbite soit Abderrezak Makri, soit Boujerra Soltani, le PRA tenait une réunion du Bureau national à l’hôtel Mouflon d’Or, à Ben Aknoun. Le FFS clôturait au forceps hautement tactique pour désigner une nouvelle direction et adopter une nouvelle démarche politique, fermant définitivement l’ère hermétiquement consensuelle d’Aït Ahmed. Si la joute Makri-Soltani était intéressante, après que le dernier ait appelé à retirer les prérogatives du second pour les mettre entre les mains du Conseil consultatif, c’est pourtant à Djelfa que les yeux étaient braqués, puisque le secrétaire général du parti du FLN, Djamel Ould Abbès y animait une rencontre régionale des élus des wilayas de Laghouat et Djelfa, et devait répondre à ceux qui espèraient un faux pas de sa part pour le dégommer lors de la prochaine réunion du Comité central. Comme il fallait s’y attendre, il n’a pas eu la langue dans sa poche. Le report de la réunion du comité central du FLN à juin prochain a été une des déclarations-phares d’Ould Abbès, qui semble avoir coupé l’herbe sous les pieds de ses adversaires et tempéré les ardeurs des contestataires à sa ligne politique au sein du parti. La réunion du CC est fixée au 23 juin prochain. Mais, il n’y a pas, que ces seuls partis ; pour beaucoup, il est temps de faire le ménage et de procéder à des réglages nécessaires. Les dernières élections législatives, puis communales, ont consacré la désintégration des partis politiques. L’électorat, s’il tourne le dos dans une large mesure aux urnes, ne fait plus confiance aussi aux partis politiques : on l’a vu, de petites salles de cinémas à moitié vides, défections à la pelle, lutte de leadership et démission de la base militante. Sur le sujet, la désagrégation du Msp, jusqu’à une époque récente, modèle incontesté de la discipline partisane, est édifiante sur l’état avancé de la faillite politique au sein des partis politiques. Hormis de très rares formations, qui se comptent sur les doigts d’une seule main, les autres seront appelés soit à grandir, dans tous les sens du terme, soit à disparaitre irrémédiablement.
F.O.

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