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Le FFS insiste et relance son projet de consensus : «Créer un rapport de force pour le changement»

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Le Front des forces socialistes ne jure que par son projet de construction d’un Consensus national, qu’il estime être «la seule alternative» pour faire sortir le pays de la crise, et de là peser du poids des forces vives de la nation pour créer le changement pacifique auquel aspire ce parti. Ainsi, intervenant, hier, aux travaux de l’université d’été de ce parti, tenus à Souk-el-Tenine, à Béjaïa, le premier secrétaire du FFS, Mohamed Hadj Djilani, après avoir fait un constat de la politique générale du pays, a réitéré l’attachement de sa formation politique à cette initiative politique lancée en 2014. Un projet auquel demeure attaché le parti fondé par feu Hocine Ait Ahmed, autrement allant dans le sens de «la concrétisation de son projet politique visant la reconstruction d’un consensus national, seule voie pour garantir un État de droit, démocratique et social», a-t-il déclaré, devant un parterre composé de militants, sympathisants et cadres du FFS. Dans sa dissertation, Hadj Djilani a apporté de nouveaux éléments argumentatifs pour faire valoir la nécessité de jouer à nouveau avec cette carte qui représente, dans son essence, une large consultation parmi la classe politique, la société civile et les personnalités nationales de différents horizons. Le PS du FFS a qualifié d’«immobilisme», la situation prévalant dans le pays. C’est-à-dire, un statu-quo qui «accable et menace le pays et duquel il faut sortir», a-t-il dénoncé et suggéré en conséquence en estimant «nécessaire la création d’un nouveau «rapport de force» favorable au changement du système actuel». Allusion faite aux remous qui ont traversé récemment son appareil politique, Hadj Djilani a tourné le regard vers la nouvelle génération des militants, qu’il a mis devant leurs responsabilités. Ainsi, le PS du parti socialiste a invité les militants à «arbitrer l’avenir et redonner espoir». Plus que ça, il a appelé à la redynamisation de l’action politique juvénile et cite un «impératif d’une nouvelle mobilisation générale et à tous les niveaux, aussi bien à l’université que dans les quartiers et villages, relevant que l’enjeu est la conscientisation politique et sociale».
Farid G.

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