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Le CS ira-t-il à Ghaza ?

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Summum de la perfidie. « Malheur à celui qui blesse un enfant » avait chanté, le « Cœur sur la main », Enrico Macias. Auparavant il avait chanté « enfants de tous pays ». Pour « envelopper » le tout, plus tard, avec « Le mendiant de l’amour ». Il avait réussi à tromper le monde entier. Jusqu’au jour où le masque qu’il portait pour cacher sa perfidie, est tombé. C’était, en 2006 lorsqu’il a été décoré par le ministre israélien de la Défense « pour son soutien à l’État d’Israël et à son armée tout au long de sa carrière ». Depuis il ne se cache plus pour cracher sa haine et demander « à chasser les Palestiniens de Ghaza ». Tous les sionistes usent de cette même perfidie dans leurs relations avec le reste du monde. Aujourd’hui, « 17.000 enfants orphelins errent au milieu des ruines » depuis le début, en octobre 2023, de l’agression sauvage de Ghaza par l’armée israélienne. C’est Tom Fletcher, Coordonnateur des secours d’urgence de l’ONU qui a communiqué, jeudi dernier, ce chiffre au Conseil de sécurité (CS) des Nations unies présidé par l’Algérie. En effet, la réunion d’urgence de jeudi dernier s’est tenue sur demande de la Russie et de l’Algérie. Elle a été consacrée à la situation des enfants de Ghaza, victimes de la guerre génocidaire menée par l’armée sioniste. Autre chiffre, toujours selon Fletcher, « 150 000 femmes enceintes et jeunes mères ont un besoin désespéré de services de santé ». Encore d’autres chiffres portés à la connaissance du CS : « 158 000 victimes (palestiniennes), entre martyrs et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 14 000 personnes portées disparues » que les survivants recherchent toujours au milieu des ruines de Ghaza détruite à 92%. Abject, ignoble, bestial, sauvage, aucun mot ne peut qualifier l’enfer imposé aux Ghazaouis par l’armée sioniste. Le représentant d’Israël au CS, fidèle à la perfidie que nous avons vue plus haut et qui est un leitmotiv sioniste, a déclaré, toute honte bue : « Les traumatismes que les enfants israéliens ont endurés dépassent l’imagination. Et pourtant, où se trouve la compassion du Conseil ? Où sont les réunions d’urgence ? ». Attitude victimaire même au prix du plus vil mensonge. Pour contrer cette intervention scandaleuse, l’Observateur permanent de l’État de Palestine a répliqué : « aujourd’hui, avec l’accord de cessez-le-feu, peut-être le moment est-il venu pour le Conseil de sécurité de se rendre à Ghaza dévastée pour y voir de ses propres yeux ce qu’ont enduré notre peuple et nos enfants du fait des actes d’Israël, y compris des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, et ce pendant 15 mois de génocide et 17 ans de blocus injuste ». Pour la représentante de l’ONG « Tamer Institute » qui est sur place à Ghaza : « Ces enfants avaient des rêves simples : se nourrir, s’amuser, aller à l’école ». Israël a tué cette innocence. Ces enfants, ces adultes de demain. Malgré tout, le sioniste Macias ne pouvait pas mieux dire : malheur à celui qui blesse un enfant. En ajoutant demain !
Zouhir Mebarki

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