Le conseil du FMI à l’Algérie : « L’emprunt extérieur pour réduire son déficit public »

Le Fonds monétaire international (FMI) a préconisé à l’Algérie d’opter pour l’emprunt extérieur au lieu de la planche à billets pour réduire son déficit public. Dans un communiqué, rendu public, hier, cette institution a fait remarquer que ses administrateurs «prennent bonne note du dosage de mesures prévu par les autorités, à savoir une augmentation des dépenses budgétaires en 2018 suivie par la reprise de l’assainissement des finances publiques à moyen terme, le financement monétaire des déficits budgétaires, des restrictions temporaires aux importations, ainsi que des réformes structurelles visant à diversifier l’économie». Néanmoins, la «plupart» d’entre eux «estiment que cette approche pourrait certes offrir un répit à l’économie à court terme, mais également faire peser des risques considérables sur les perspectives économiques». «Ils soulignent que cette approche aura comme conséquence probable d’exacerber les déséquilibres budgétaires et extérieurs, d’alimenter l’inflation, d’accélérer la diminution des réserves de change, d’aggraver les risques pour la stabilité financière et, en fin de compte, de ralentir la croissance», ajoute-t-on à ce propos. A cet effet, ces administrateurs «recommandent une approche susceptible de donner de meilleurs résultats tout en étant plus viable». Selon le FMI, «il serait possible de mener un assainissement progressif des finances publiques dès 2018 sans recourir au financement par la banque centrale, mais en s’appuyant sur une variété de mécanismes de financement, dont l’emprunt extérieur pour financer des projets d’investissement sélectionnés avec soin». De plus, l’une de ces deux institutions de Bretton Woods préconise également «une dépréciation progressive du taux de change, accompagnée de mesures visant à éliminer le marché des changes parallèle, favoriserait les mesures d’ajustement». En dernier lieu, le FMI a signalé que «l’Algérie reste confrontée à des problèmes importants, qui résultent de la chute des prix du pétrole il y a quatre ans». Le constat du Fonds évoque «des déficits budgétaires et courant qui demeurent élevés, une croissance du PIB réel qui a fortement ralenti» et pour finir «un chômage qui s’est hissé à 11,7 % en septembre 2017, contre 10,5 % un an plus tôt».
Elyas Nour

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