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LANCEMENT HIER À LA SAFEX DU 2E SALON ÉDUCTECK : Digitaliser l’accès à la connaissance

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Le salon de l’Éducation, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur des technologies de la connaissance, Éducteck, revient pour une deuxième édition, sous les hauts parrainages du ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, et du ministre de la Poste et des Télécommunications, du 22 au 25 novembre 2023, avec pour thématique : « Les compétences du 21e siècle, outils et enseignements ».
Plus qu’un salon, Éducteck est un évènement central qui réunit toutes les parties prenantes qui œuvrent dans l’apprentissage et le développement des compétences. Selon ses organisateurs, Éducteck 2023 est « un rendez-vous incontournable pour découvrir toutes les nouveautés des produits et services éducatifs, des évolutions de parcours pédagogiques, des logiciels et outils technologiques les plus modernes, et aussi, offrir la possibilité d’assister à des conférences, des ateliers et des démonstrations pour une immersion totale dans l’univers Éducteck ». Selon Abdennour Deriasse, du comité d’organisation du salon Éducteck, ce rendez-vous se veut « un carrefour de rencontre entre différents acteurs qui mettront en lumière les avantages et les défis de l’utilisation des technologies numériques, à travers des démonstrations, ateliers, conférences et tables rondes qui se tiendront tout au long des quatre jours autour des thématiques de l’heure, entre autres les défis et les opportunités de l’intégration au service de l’enseignement pédagogique, la formation continue et la conversion professionnelle et l’enseignement des nouvelles technologies ». En termes de chiffres, plus de 150 000 visiteurs sont attendus à ce rendez-vous, qui réunira plus de 100 exposants.
Éducteck réunira plusieurs exposants répartis selon leur domaine d’activité, entre – Universités, écoles et établissements pédagogiques, instituts et centres de formations BtoB, équipementiers et éditeurs de solutions BtoC, start-up innovantes dans le domaine de l’apprentissage et clubs scientifiques des universités algériennes. Éducteck est ouvert à toute personne intéressée par l’apprentissage de manière générale.

AZZEDINE HARIK (DIRECTEUR DE LA COMMUNICATION – ALGÉRIE TÉLÉCOM) : «Améliorer l’enseignement, la formation et la numérisation en Algérie»
Intervenant en marge de l’inauguration du salon, le directeur de la communication d’Algérie Télécom, Azzedine Harik, estime que durant cet événement, « tous les visiteurs auront l’opportunité de découvrir les avantages des nouvelles offres Internet et les différents services innovants proposées par Algérie Télécom, le tout accompagné de réductions particulièrement attrayantes sur les solutions pédagogiques, à savoir : LABLABEE, ESABOURA et DOROUSCOM ». Selon le responsable de l’entreprise publique des télécommunications, Algérie Télécom « sera également accompagnée des start-up partenaires, dans le but de leur offrir une visibilité accrue et la possibilité de présenter leurs solutions, ajoutant que « cette initiative constitue une opportunité unique de renforcer les liens avec les professionnels de l’éducation, les enseignants, les étudiants, les parents, ainsi que d’autres acteurs clés de l’écosystème numérique ».  Invitant chaleureusement l’ensemble des visiteurs à rendre visite au stand d’Algérie Télécom, Harik a réaffirmé l’engagement d’Algérie Télécom, en sa qualité de sponsor officiel du salon Éducteck, en faveur de la promotion de l’éducation, de la formation et de la digitalisation dans notre pays.
Défis et opportunités de l’intégration des compétences du 21e siècle dans l’enseignement
Concernant la thématique sur les défis et opportunités de l’intégration des compétences du 21e siècle dans l’enseignement, le professeur Lardjane Dahmane, en sa qualité de conseiller et concepteur en pédagogie universitaire et sciences de la santé, diplômé » de l’université de Montréal, et responsable de la plateforme d’apprentissage en ligne dédié exclusivement à la pédagogie médicale (PEDAMED), a expliqué que « c’est par la compétence pédagogique que les universités et les centres de formation construisent, élaborent et transmettent la connaissance ». Pour le responsable de PEDAMED, « la pédagogie, c’est la base de la construction du savoir », car selon lui, « enseigner n’est pas aussi simple que l’on prétend, c’est plus complexe que ça. Il faut pour cela une expertise auto-pédagogique chez les enseignants ». Pour l’intervenant, « enseigner à l’université, ça s’apprend ». Pour sa part, l’entrepreneur et cofondateur du portail internet professionnel dédié à l’emploi et au recrutement en Algérie (EMPLOITIC.com) et du portail professionnel dédié à l’emploi et au recrutement en Afrique (Novojob.com), Tarek Metnani, a mis en avant l’importance de « l’arrivée de l’intelligence artificielle et de la digitalisation »,  précisant que cela a mené vers « une évolution majeur des métiers et de la forme du travail ». Et d’expliquer que « tout ça doit s’accompagner par l’intégration de ces compétences-là, notamment les compétences comportementales, qui deviennent de plus en plus importantes, afin d’accompagner les métiers ». De son côté, le consultant et formateur en entrepreneuriat et transformation digitale, Fateh Eddine Kezzim, considère qu’« avec l’intégration des nouvelles technologies, nous distinguons deux paramètres, à savoir le process métier en matière de formation et de connaissances, et la maîtrise des nouvelles technologies ». D’après le consultant, « tout le cursus derrière le système éducatif doit changer ».
Dans son intervention, Fateh Eddine Kezzim note qu’il faut s’interroger : « Comment attirer un apprenant derrière un écran, pour que vous puissiez ensuite l’évaluer ». Pour lui, « il y a les pratiques pédagogiques à prendre en compte, une stratégie qui est toujours en amont ». Enfin, pour Hocine Boukabousse, directeur et fondateur de l’école de formation aux métiers d’entreprise (FORMACORP), « comme tout le monde le sait, enseigner nécessite deux aspects, l’aspect technique et l’aspect pédagogique. D’où la nécessité, selon ce dernier, « d’outils pédagogiques », car avec ces nouvelles technologies, « nous sommes obligés de créer un centre d’intérêt et de s’adapter à ces nouvelles technologies ». « Dans quelques temps, certains métiers vont disparaître », estime, Boukabousse.
Hamid Si Ahmed 

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