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La mort du mollah Omar confirmée par le renseignement américain

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La Maison-Blanche a indiqué, vendredi, que le renseignement américain avait confirmé la mort du mollah Mohammad Omar. Mais les circonstances du décès du chef historique des talibans restent incertaines. Son successeur, le mollah Mansour, a délivré son premier message. La mort du mollah Omar, ajoute la présidence des États-Unis dans son communiqué, « représente une chance pour davantage de progrès sur la voie d’un Afghanistan stable et sûr ». La présidence afghane avait annoncé, mercredi, que le chef des talibans était mort en avril 2013, dans un hôpital du Pakistan voisin. Son adjoint, Akhtar Mohammad-Mansour, a été élu nouveau chef suprême des talibans, a-t-on appris, jeudi, auprès de deux commandants afghans, tandis qu’une nouvelle session de négociations de paix, prévue vendredi entre les insurgés et le gouvernement afghan, a dû être reportée. Dans son premier message audio-diffusé samedi, le mollah Mansour a appelé à l' »unité » du mouvement islamiste, au sein duquel des voix discordantes se sont fait entendre, après sa nomination. « Nous devons tous travailler à préserver notre unité. Les divisions dans nos rangs ne feront que servir nos ennemis et nous causer du tort », explique-t-il. « Notre but est d’appliquer la charia (loi islamique) et le djihad se poursuivra jusqu’à ce que cela soit une réalité », dit-il. Selon un membre de la « Choura de Quetta », organe central des talibans du nom de la ville du sud-ouest pakistanais, où il est basé, la décision de le nommer « a été prise dans l’urgence, et plusieurs membres du conseil, incluant trois membres fondateurs des talibans, se sont opposés » à sa nomination.

Égypte : verdict reporté pour Mohamed al-Zawahiri
Un tribunal égyptien a reporté, samedi, au 10 août son verdict dans le procès du frère du chef d’Al-Qaïda, et 66 autres personnes, selon les médias officiels. Ils sont jugés pour avoir formé un « groupe terroriste », en vue de mener des attentats. Le tribunal du Caire a décidé de reporter le verdict « pour poursuivre ses délibérations », a annoncé l’agence de presse officielle Mena. Mohamed al-Zawahiri, frère du chef d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, avait été arrêté en août 2013, en pleine campagne de répression visant l’opposition islamiste. Elle avait été lancée après l’éviction par l’armée du président Mohamed Morsi, en juillet, de la même année. Aux côtés de 66 co-accusés, il est jugé pour création d’un « groupe terroriste lié à Al-Qaïda » ayant préparé des attaques contre des installations gouvernementales, les forces de sécurité et la communauté chrétienne. Des accusations niées par son avocat. Un 68e accusé est mort, en juin, en détention, après une dégradation de son état de santé. Depuis la destitution de Morsi par l’ex-chef de l’armée et actuel président Abdel Fattah al-Sissi, des groupes djihadistes ont multiplié les attaques contre les forces de l’ordre. Ils ont tué des centaines de policiers et de soldats dans des attentats spectaculaires. Dans le même temps, les autorités mènent une répression implacable contre les pro-Morsi. Plus de 1 400 personnes, en majorité des manifestants islamistes, ont été tuées par les forces de sécurité. Le pouvoir est également accusé d’instrumentaliser le Judiciaire dans cette répression. Des dizaines de milliers de personnes ont été emprisonnées, et des centaines condamnées à mort dans des procès de masse, expéditifs, dénoncés par l’ONU. Zawahiri est accusé d’avoir créé le groupe, armé ses membres et de les avoir entraînés à la fabrication d’explosifs, et à poser des bombes, selon l’enquête. Les membres du groupe se seraient entraînés dans des lieux secrets dans la ville de Charqiya (Delta du Nil) et dans les quartiers de Matareya et du 6-Octobre au Caire, selon l’enquête.

L’immigration, principale préoccupation des Européens
L’immigration est la principale préoccupation des citoyens européens. C’est ce que révèle un baromètre réalisé, fin mai, dans les États membres de l’Union européenne et les pays candidats, et rendu public, fin juillet, par la Commission européenne. En novembre dernier, la situation économique, l’emploi et les déficits publics faisaient partie des inquiétudes numéro un des citoyens européens, selon une précédente enquête. L’immigration était, alors, en quatrième position (à 24%). Depuis, avec 38% (+14 points), l’immigration devance de loin la situation économique (27%, -6 points), le chômage (24%, -5 points) et les finances publiques (23%, -2 points) comme sujets de préoccupation. Elle est l’inquiétude la plus fréquemment citée dans 20 États membres, avec des records à Malte (65%), confrontée à l’arrivée massive de migrants, ainsi qu’en Allemagne (55%). En Italie, où des dizaines de milliers de migrants affluent après de périlleuses traversées de la Méditerranée, l’immigration est la principale préoccupation des personnes interrogées (43%). En France, ce sujet est une préoccupation pour 34% de la population interrogée, avant l’économie (30%).

L’Uruguay va perforer le puits de pétrole off-shore le plus profond au monde
La compagnie pétrolière publique uruguayenne Ancap et la française Total comptent commencer à perforer, à partir de mars 2016, le puits de pétrole off-shore le plus profond au monde, a indiqué, vendredi, à l’AFP un responsable du projet. Il s’agit d’un percement à 3 410 mètres, sous le niveau de la mer, et l’on ne voit pas venir d’autres projets de cette nature dans les prochains mois, a déclaré Hector de Santa-Ana, directeur de l’exploitation et de la production chez Ancap. Il s’agira d’un puits d’exploration. L’investissement initial s’élèvera à entre 250 et 290 millions de dollars. Si l’exploration permettait de déceler la présence de brut, une trentaine de puits pourraient être creusés, pour un investissement total pouvant atteindre 10 milliards de dollars, voire plus encore si le pétrole éventuel était mélangé avec du gaz, renchérissant les coûts d’exploitation. Ce puits, le premier percé en haute-mer par Total en Uruguay, sera situé à 400 km de Montevideo. Actuellement, le puits off-shore le plus profond se trouve en Inde, selon Santa-Ana, à 3 150 mètres de profondeur. L’Uruguay importe tout le pétrole qu’il consomme. Néanmoins, la découverte en 2011 de traces de brut dans le sous-sol ont fait naître l’espoir de découvrir des réserves exploitables, comme c’est le cas chez ses voisins argentin ou brésilien.

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