Accueil Spor La FAF a opté pour un laboratoire suisse plus cher : Une...

La FAF a opté pour un laboratoire suisse plus cher : Une perte d’argent inexpliquée dans les analyses anti-dopage

0

Il est vrai qu’il serait injuste de juger le bureau fédéral au bout seulement d’une année de mandat, mais il y a des décisions prises par Zetchi et ses collaborateurs qui laissent plus d’un perplexes.
On ne parle pas du mauvais choix de l’entraîneur national en optant pour l’Espagnol Alcaraz, ni celui du directeur technique national, Fodhil Tikanouine, mis à la porte au bout seulement de quelques mois de travail, ni aussi de plusieurs autres décisions hasardeuses qui ont mis le bureau fédéral dans l’embarras, mais les révélations de l’ex-président de la FAF, Mohamed Raouraoua, lors de l’AG ordinaire de lundi passé suscitent des interrogations. En effet, lors de son intervention au cours de ce conclave à ‘’huis clos’’, Raouraoua a évoqué la résiliation du contrat qu’il avait lui-même paraphé avec un laboratoire d’analyses anti- dopage à Doha pour s’engager avec un autre laboratoire en Suisse.
Ce qui a surpris Raouraoua dans cette action est que le laboratoire qatari perçoit 70 dollars par analyse, alors que le tarif de son homologue suisse est de l’ordre de 120 euros. La différence est donc de taille et fait perdre à la FAF une somme impressionnante, de surcroît en devises. Raison pour laquelle d’ailleurs Raouraoua s’était interrogé de ce choix que l’on ne peut que qualifier d’irrationnel.
Toujours dans le volet financier, Raouraoua prédit des jours difficiles pour la FAF si elle ne révise pas sa politique vis-à-vis de ses salariés qui perçoivent, selon lui, des salaires faramineux après avoir été sensiblement augmentés.
Et comme les ressources de financement de la FAF commencent à se réduire, avec le peu d’engouement des opérateurs économiques pour sponsoriser l’instance fédérale, il n’est pas à écarter de voir cette instance confrontée à d’énormes problèmes financiers pour honorer ses engagements envers ses employés.
Aux yeux de Raouraoua, la seule solution qui reste devant la FAF pour aspirer à des rentrées d’argent de taille à l’avenir, est de se qualifier au Mondial. Mais pour ce faire, il faudra reconstruire notre équipe nationale, un travail qui risque d’être voué à l’échec, aux yeux du prédecesseur de Zetchi, en voyant les commandes des Fennecs confiées à Rabah Madjer.
Hakim S.

Article précédentLigue 1 Mobilis (27e journée) : Le NAHD et la JSS nouveaux dauphins, l’USM Blida en L2
Article suivantSommet intercoréen : Des chaises et un dessert sources de discorde avec le Japon