Les importations des denrées alimentaires aux quatre premiers mois de l’année ont connu une hausse. Du moins concernant certaines catégories de produits, tels les céréales, les laits, sucres et sucreries, le café et thé, les légumes secs et les viandes.
Les importations des denrées alimentaires aux quatre premiers mois de l’année ont connu une hausse. Du moins concernant certaines catégories de produits, tels les céréales, les laits, sucres et sucreries, le café et thé, légumes secs et les viandes.
Des données statistiques des Douanes, rendues publiques hier, qui s’enchevêtrent avec les mesures de restriction imposées sur d’autres produits jugés superflus et à lesquels faut-il en trouver des substituts au niveau local. Ainsi, il ressort de ce lot de produits, les céréales et laits qui ont pris un ascendant sur l’ensemble des importations alimentaires. À l’exception des viandes et des sucres qui ont connu une baisse sensible, la facture des importations a atteint 3,155 milliards de dollars entre janvier et fin avril 2018 contre 3,007 mds usd contre la même période de 2017.
À s’interroger dès lors sur l’efficacité des mesures de restriction à l’importation, notamment la liste réaménagée et rendue effective récemment, comprenant 877 produits. Et pour cause, au moment où ces mesures ont pour finalité l’allégement de la facture globale des importations du pays, la facture en hausse d’autres marchandises ramenées de l’étranger pourraient compromettre le projet du gouvernement. Même s’il est encore tôt pour se fixer sur le dispositif mis en place depuis janvier 2018, la tendance en hausse à l’importation des céréales, laits et sucres, doit intéresser les autorités, le ministère du Commerce notamment, à l’effet de corriger les écarts à la balance commerciale au risque de se retrouver, à la fin de l’exercice, avec une facture à deux chiffres. Au plan local, dans la foulée du programme de diversification de l’économie nationale, des filières telles que les céréales, le lait, les viandes ont plus que jamais besoin d’être promises.
F. Guellil