La Fédération algérienne de football (FAF) a officialisé jeudi, le limogeage du directeur des équipes nationales (DEN), le Français Ludovic Batelli,
« après évaluation de son bilan ».
« Après une évaluation du bilan de Batelli Ludovic, directeur des équipes nationales (DEN), et ce, à l’issue de l’élimination de la sélection des joueurs locaux du CHAN-2020 et qui fait suite également à celle de la sélection des U23 pour la CAN-2019, la Fédération algérienne de football (FAF) annonce qu’elle met fin à sa collaboration avec le technicien français », a écrit l’instance dans un communiqué sur son site officiel. L’information du limogeage de Batelli circulait depuis mardi, mais la FAF a attendu jusqu’à la réunion de son bureau fédéral, jeudi, pour la communiquer officiellement. Cette séparation qui intervient un an, jour pour jour, après la «mise à la porte» de l’ex-DEN Boualem Charef et tous ses staffs, repose la question sur la manière de choisir les «profils» par les responsables de la FAF. Ce n’est sûrement pas une banale erreur de casting que Zetchi et ses pairs du BF ont commise depuis leur intronisation au palais de Dely Ibrahim.
La fin de mission à Batelli à peine huit mois après son recrutement rappelle à bien des égards les approximations d’une fédération qui a fait des choix d’Alcaraz, Madjer, Tikanouine et d’autres membres intimement liés au développement du football. Batelli a été ramené pour occuper un poste de DEN et il s’est retrouvé à diriger non seulement les Olympiques, mais également la sélection des locaux.
Le membre du bureau fédéral, Ammar Bahloul, a reconnu ouvertement que le technicien français n’était pas le seul responsable de la débâcle de la sélection des joueurs locaux. Il a rappelé à ce propos que cette dernière a perdu au moins 10 bons joueurs depuis son match amical livré à Doha en décembre passé sous la houlette de Djamel Belmadi, et qu’il était difficile, voire impossible, de reconstruire une nouvelle équipe compétitive en l’espace de quelques jours. Les joueurs dont parlait Bahloul ont tous quitté le championnat algérien pour rejoindre des formations arabes et même européennes, à l’image de Loucif et Naïdji. Cependant, le même membre du bureau fédéral avouera au passage que le choix porté sur Batelli commençait à être remis en cause par les membres du bureau fédéral depuis la défaite de la sélection olympique sous sa houlette à Sétif contre le Ghana, une défaite synonyme de l’élimination de cette équipe des qualifications à la CAN.
Hakim S.
