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La corporation de la presse en deuil : Le journaliste-écrivain Hamid Ali-Bouacida tire sa révérence

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C’est avec une grande consternation que nous avons appris le décès du journaliste-écrivain, Hamid Ali-Bouacida, survenu hier à l’âge de 66 ans.

Grande figure de la presse écrite algérienne, et écrivain émérite, notre confrère, Hamid Ali Bouacida a rendu l’âme après avoir combattu, de toutes ses forces, une méchante maladie, qui a fini par l’emporter. Pour avoir marqué de son passage la rédaction du Courrier d’Algérie et celle du magazine Nass Bladi, et au-delà de ses compétences professionnelles avérées et reconnues de tous, ceux qui ont travaillé avec lui témoignent d’un homme humble et d’une bonté exceptionnelle. La corporation journalistique vient de perdre une de ses grandes plumes au parcours de journaliste et d’écrivain riches par une foultitude de productions, qui montreront le chemin aux nouveaux professionnels du métier. Au cours de sa carrière professionnelle, il a officié, notamment au titre d’éditorialiste et chroniqueur dans plusieurs titres de presse anciens et actuels (quotidiens, hebdomadaires, magazines…) à l’image du journal sportif El Hadef (1986-1990). Le défunt à occupé également de nombreux postes de responsabilités rédactionnelles dont celui de rédacteur en chef au quotidien El Acil (1993-94). Il a été également le directeur fondateur de l’ex-journal satirique El Gantra (1991-92), en faisant, ensuite, un passage dans le monde de la communication où il a été, de 1996 à 1998, chargé de la communication de la wilaya d’Annaba et directeur gérant d’une agence de communication. Une expérience qui n’a pas duré longtemps, puisque il renoue avec son amour et sa passion pour la presse au sein du quotidien Le Courrier d’Algérie et le magazine Nass Bladi (2004-2010) en même temps que le quotidien sportif Maracana. En 2015, il rejoint l’équipe d’Horizons où il tenait une chronique «Les Randonnées d’Aliouet», dans laquelle il peignait l’Algérie profonde au gré de ses pérégrinations à travers plusieurs régions du pays. En parallèle de son parcours de journaliste, Hamid Ali-Bouacida, baignait dans le monde des belles lettres, en livrant, en 2006, sa première prose, un recueil de nouvelles intitulé «Cinq dans les yeux de Satan» paru aux éditions Casbah. Le succès de l’œuvre lui vaut le prix littéraire Mohamed Dib. Sept ans après, il rempile avec son premier roman «La dernière carte» édité en France par l’Harmattan, et nominé, en 2014, au prix du livre Lorientales de la ville de Lorient. Humble, sensible, le digne fils des Aurès, a été, tout au long de sa vie, le journaliste, écrivain et même poète, une personne humble, sensible et très proche des petites gens. Il est né un certain 11 mars 1952 à Aïn Yagout, à Batna. Il obtint en 1978 une licence en sciences économiques à l’Université de Constantine, et un diplôme de journaliste en 1986 à Alger. Adieu confrère, tu laisses derrière toi une corporation orpheline de ses plus nobles plumes.
La Rédaction

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