Accueil À LA UNE LA CIJ RENOUVELLE SES EXIGENCES : Israël, une entité hors-la-loi

LA CIJ RENOUVELLE SES EXIGENCES : Israël, une entité hors-la-loi

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Un communiqué publié sur le site de la Cour internationale de justice (CIJ) fait savoir que les 15 juges de la Haute instance judiciaire des Nations unies ont décidé à l’unanimité que l’entité sioniste « doit, conformément aux obligations lui incombant au titre de la Convention pour la prévention et la répression du crime du génocide et au vu de la dégradation des conditions de vie auxquelles sont soumis les Palestiniens de Ghaza, en particulier la propagation de la famine et de l’inanition, prendre toutes les mesures nécessaires et effectives pour veiller sans délai, en étroite collaboration avec l’Organisation des Nations unies, à ce que soit assurée sans restriction et à grande échelle la fourniture par toutes les parties intéressées des services de base et de l’aide humanitaire en toute urgence, notamment l’eau, la nourriture, l’électricité, le combustible, les abris ». Cette décision intervient à la suite de la demande de l’Afrique du Sud dans la procédure pour génocide intentée à l’encontre de l’entité sioniste pour ses crimes à Ghaza. Dans le contexte du vote par le Conseil de sécurité de la résolution exigeant le cessez-le-feu, c’est-à-dire l’arrêt de l’agression de l’entité sioniste, la décision de la CIJ est la preuve que la mobilisation internationale autour de la cause palestinienne porte ses fruits, grâce, d’abord, à la résistance armée et populaire sur le terrain contre l’agression sioniste à Ghaza et aussi en Cisjordanie occupée où les actions contre l’occupant sioniste se multiplient. Ce n’est pas tout : la CIJ a ajouté que les juges ont voté par 15 voix contre une, à ce que l’entité sioniste veille « avec effet immédiat, à ce que son armée ne commette pas d’actes constituant une violation d’un quelconque droit des Palestiniens de Ghaza en tant que groupe protégé en vertu de la Convention pour la prévention et la répression du génocide, y compris en empêchant d’une quelconque façon, la livraison d’aide humanitaire requise de toute urgence ». Les juges de la CIJ ont décidé également que l’entité sioniste devra, dans un délai d’un mois, à compter de la présente ordonnance, soumettre à la Cour un rapport sur l’ensemble des mesures qu’elle aura prises pour donner effet à cette ordonnance. On sait que la CIJ a demandé à l’entité sioniste le 26 janvier dernier après l’examen de la plainte déposée par Pretoria, de s’interdire de s’attaquer aux Palestiniens, de sanctionner les responsables sionistes incitant à la violence et d’autoriser l’entrée sans entraves de l’aide humanitaire à Ghaza. Ce sont autant de coups portés à l’entité sioniste mais aussi à ses soutiens membres de l’Otan, à leur tête les Etats-Unis et l’Allemagne, principaux fournisseurs d’armes à l’entité sioniste qui les utilise dans son génocide contre le peuple palestinien à Ghaza.

L’Afrique du sud maintient la pression
La ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor, a déclaré que la Cour pénale internationale (CPI) aurait déjà dû émettre un mandat d’arrêt contre le dirigeant sioniste dénommé Netanyahu pour « crimes de guerre commis contre les Palestiniens à Ghaza ». « Je crois que la CPI doit prendre une décision » à ce sujet, a déclaré Mme Pandor dans une interview accordée à la chaîne américaine MSNBC lors d’une visite récente aux États-Unis. Elle a également abordé la question de l’accusation de génocide portée par l’Afrique du Sud contre l’entité sioniste devant la Cour internationale de Justice (CIJ) et indiqué à ce sujet que son pays a vécu « une expérience similaire à celle du peuple palestinien » et qu’il est « fermement attaché à la lutte pour la liberté et les droits de l’homme ». Par ailleurs, une responsable du Département d’Etat américain a démissionné mercredi pour protester contre le soutien de l’administration Biden à l’entité sioniste qui mène une agression sauvage contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023, rapportent des médias.
M. R.

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