Accueil ACTUALITÉ Internet 4G : Feraoun promet l’accessibilité des prix

Internet 4G : Feraoun promet l’accessibilité des prix

0

La ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (PTIC), Iman-Houda Feraoun, est revenue, hier, lors de son passage sur les ondes de la Radio chaîne 1, sur la fameuse question du lancement de la 4G en Algérie. Affirmant que la date limite de dépôt des offres relatives à l’appel à la concurrence pour l’établissement et l’exploitation de réseaux publics de télécommunications mobiles de quatrième génération (4G), est fixée pour le 23 avril prochain, la ministre a rappelé à cet égard que l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) assure le bon déroulement de l’opération. À cet égard, la ministre a rappelé que les résultats de l’appel d’offres pour l’exploitation de l’Internet mobile de 4e génération (4G) seront dévoilés le mois de mai. Donnant plus de précisions quant à la commercialisation de cette technologie, tant attendue par les Algériens, la première responsable du département de la Poste et des Technologies a souligné que contrairement à la 3G, aucun plafonnement n’est à prévoir pour ce qui est de la couverture». Les opérateurs auront toute latitude de choisir le débit qui leur convient au prorata des moyens techniques et financiers, dont ils disposent, avec pour seuil un taux de couverture de 10% dans les wilayas choisies durant les quatre premières années. Elle dira, par ailleurs, que durant les 4 années à suivre, tout le territoire national sera couvert pas cette technologie. Ainsi, la ministre de la Poste et des Technologies, qui est en passe de parachever ses principaux chantiers relatifs au passage à la 4G pour la téléphonie mobile, affirme que, pour le Sud et Hauts-Plateaux, le taux de couverture 100% sera atteint d’ici 3 années. Néanmoins, ces délais pourraient être réduits en permettant à chaque opérateur de couvrir les wilayas qu’il souhaite. S’agissant de la tarification de cette technologie, la jeune ministre a affirmé que le cahier des charges est clair à ce sujet. En effet, elle a expliqué que les opérateurs auront des points, afin de les pousser à proposer des tarifs attractifs pour les Algériens. «Chaque opérateur qui fera baisser les tarifs accumulera des points positifs », a-t-elle déclaré. En d’autres termes, elle dira que «des efforts sont consentis pour que le prix de la 4G soit accessible aux Algériens».
D’autre part, abordant la question de manque de couverture des services de téléphonie mobile dans certaines régions du Sud, l’hôte de la Radio chaîne 1 a rappelé que la loi 2000/03 sur les TICs offre la possibilité d’assurer un service global. Ce qui signifie que l’État assure la couverture des zones à faible densité, mais le service dans le volet de la Poste n’a pas été effectif depuis 2000, regrette la ministre. En 2015, a-t-elle précisé : «Nous avons identifié un certain nombre de régions, tout en lançant un avis d’appel d’offres afin de couvrir ces régions, et ce, grâce au financement du Fonds de service universel des télécommunications». Dans ce sillage, elle a expliqué que les résultats de l’avis d’appel d’offres ont été annoncés en octobre dernier, et l’opération a été entamée, dans la perspective d’étudier la possibilité d’étendre l’opération à d’autres régions enclavées, à l’instar de celles situées aux frontières. Cependant, si des avancées ont été enregistrées, il n’en demeure pas moins que beaucoup reste à faire pour permettre au secteur des TICs de relever les défis qui se dressent devant lui. De même, s’étalant sur l’ouverture du marché de la téléphonie fixe, jusqu’à présent monopolisé par l’opérateur public Algérie Télécom, la ministre a souligné que la situation économique du pays impose que l’ouverture à la concurrence dans ce domaine soit réservée aux entreprises nationales. Tout en affirmant qu’une réflexion est engagée entre le ministère et la direction d’Algérie Telecom, et l’ARPT, afin d’étudier les moyens nécessaires pour atteindre ce but. De surcroît, Mme Feraoun a rappelé que la mise en exploitation du câble sous-marin «Oran-Valence» sera effective en février 2017.
Le câble en question qui sera doté d’un second câble supplémentaire contribuera grandement à la concrétisation de l’engagement de la tutelle qui entend faire de l’année 2016, celle des réductions progressives sur les offres Internet, et de l’augmentation du débit.
Lamia Boufassa

Article précédentLe ministre de l’Éducation tranche sur le sort des contractuels : «Le recrutement d’office n’existe pas»
Article suivantONU : Ban Ki-moon se désavoue sur la question sahraouie