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ILS EXERCENT LEURS ACTIVITÉS HORS LA LOI : Fermeture de près de 500 centres de formation privés

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Le ministre de l’Enseignement et de la Formation professionnels, Mohamed Mebarki, a déclaré, hier, à Alger, qu’«il y a quelque 730 centres de formation professionnelle privés» et que «près de 23 000 jeunes suivent des formations» au niveau de ces établissements, sans manquer de souligner : «les prix sont très élevés» en précisant que le secteur public forme «des stagiaires deux fois plus que le privé» outre que pour les centres privés de formation professionnelle «la majorité ne sont pas agréés par l’État» a -t-il relevé.

Lors de son intervention au Forum d’El-Moudjahid, hier, Mebarki a rappelé que le cahier des charges des établissements privés a connu des améliorations l’an dernier, en vue, a-t-il ajouté «de mieux les organiser», notamment à travers l’inspection et le contrôle.» Le ministre a tenu à rappeler que les établissements privés agréés par l’État «délivrent des diplômes reconnus en fin de formation», contrairement, a-t-il poursuivi, «des documents que délivrent des centres activant dans l’informel «au noir» : Ndlr)» soit, des centres devant assurer une formation en bonne et due forme, assure cette activité, «sur la base d’un registre de commerce» et par conséquent, souligne le ministre «les diplômes délivrés aux élèves, en fin de leur formation, ne sont pas reconnus, car le centre n’est pas agréé» selon la loi en vigueur.
Dans sa réponse à une question sur le nombre des établissements activant en dehors du cadre législatif, sans apporter un chiffre exact, le ministre s’est contenté d’affirmer que «beaucoup d’établissements qui travaillent en noir ont été fermés» sans apporter de plus amples informations. Sur cette même question, la directrice du ministère de l’Enseignement et de la Formation Professionnels, Mme Khaledi a déclaré, en marge du Forum, qu’il s’agit «de près de 1 200 établissements privés et que les autorités ont procédé à la fermeture de près de 500 centres de formation professionnelle» a-t-elle précisé.
En évoquant les préparations de la rentrée de la 2e session, qui sera lancé, le 24 du mois courant, le ministre a assuré que «toutes les dispositions ont été prises pour sa réussite», notamment s’agissant «de dispenser une formation de qualité» aux inscrits. Plus loin, en mettant l’accent dans son intervention, sur les efforts déployés par son département pour le développement du secteur, notamment en termes, d’infrastructures et de formation et ce, selon lui, pour «une meilleure insertion» dans le monde du travail. Plus de 280 000 nouvelles places seront mises à la disposition des stagiaires, de la nouvelle session qui débutera à partir du 24 février prochain, ce qui portera le nombre global de stagiaires à 630 000. Le secteur a été renforcé, apprend-on, du ministre, « par le recrutement de 2 000 formateurs, pour les nouvelles spécialités et de l’ouverture de 600 postes budgétaires pour l’encadrement de 40 nouveaux établissements de formation», qui s’ajoutent ainsi, selon la même source, au 1 255 déjà fonctionnels, pour un totale de 1 295 établissements à travers le pays. En outre, le ministre a insisté sur la nécessité d’élargir le nombre des centres de formation à travers le pays pour améliorer les capacités d’accueil et augmenter le nombre de spécialités, le but étant de répondre aux exigences du marché du travail.
Lilia Sahed

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