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Ils dénoncent une atteinte aux fondements de l’identité nationale : Les enseignants des sciences islamiques reviennent à la charge

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La Coordination nationale des enseignants des sciences islamiques appelle ses adhérents à l’organisation urgente de réunions régionales dans les wilayas de Constantine, Alger, Oran et Ghardaïa. Dans un communiqué rendu public, dimanche dernier, elle indique que ces rencontres seront sanctionnées d’un conseil national crucial. La coordination n’écarte pas le recours à des actions de contestation pour la prise en charge de ses revendications. Après avoir menacé en juillet dernier de déposer plainte contre la ministre du secteur de l’Education, Nouria Benghebrit, à la suite de rumeurs faisant état de la suppression de l’examen des sciences islamiques au Baccalauréat, voilà qu’ils reviennent à la charge quelques jours après la rentrée scolaire pour dénoncer une soi-disant réduction de postes pour l’enseignement de cette matière. Accusant la tutelle de vouloir porter atteinte à l’identité nationale à travers cette décision, elle dénonce, en outre, le fait que l’enseignement des sciences islamiques soit attribué à des enseignants de philosophie dans plusieurs wilayas. «Ceci est une violation des lois et des instructions», estime à cet effet la même source. Appelant les responsables du ministère à accorder de l’attention aux revendications des enseignants, et cesser de faire la sourde oreille, la coordination rejette les déclarations de la ministre Nouria Benghebrit qui qualifie les enseignants de sciences islamiques de «malintentionnés». «Comment peut-on nous qualifier ainsi alors que notre seul tort est de vouloir défendre les fondements de notre identité nationale», peut-on lire dans le communiqué. La coordination sollicite, notamment, le président de la république pour qu’il intervienne et fasse cesser les intimidations et les mesures de répression abusives prises à l’encontre des membres de ce syndicat. Ainsi, il n’est pas exclu le recours à des actions de contestation après l’organisation d’un «conseil national crucial», dont la date est le lieu n’ont pas été révélés. Il convient de rappeler dans ce contexte que la coordination des sciences islamiques affiliée à l’union nationale des professionnels de l’éducation et de la formation (UNPEF) n’est pas à sa première sortie médiatique. En juillet dernier, elle avait même menacé de déposer plainte contre la première responsable du secteur, après que des rumeurs aient circulé faisant état de la suppression des sciences islamiques et d’histoire à l’examen du BAC. La coordination revendiquait, également, l’augmentation du volume d’horaires d’enseignement de cette matière dans les écoles, et la révision du coefficient de cette matière.
Ania Nait Chalal

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