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Il persiste et signe que la cause du choléra n’est pas liée à l’irrigation des fruits et légumes : Bouazghi défend la production nationale

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Fortement attendu, hier en conférence de presse, sur la polémique née de l’épidémie de choléra et les causes de son apparition subite en Algérie, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, s’exprime pour la première fois sur le sujet.

Pour être plus précis, le ministre est interpellé au sujet de l’irrigation des cultures maraichères par des eaux usées qui serait à l’origine de la survenance de cette épidémie contagieuse.
À en croire sa version, il n’y aurait aucun lien entre l’arrosage des fruits et légumes et les nombreux cas de choléra, enregistrés dans plusieurs wilayas du pays, depuis la première semaine du mois passé. «L’irrigation des cultures agricoles avec des eaux salubres ne peut en aucun cas conduire à l’apparition de cette épidémie. Bien entendu, nous arrosons nos fruits et légumes.
Ce sont ces mêmes produits qui sont vendus sur les marchés du pays, achetés et consommés de façon ordinaire par les citoyens», assure le ministre Bouazghi comme pour dissiper le doute suscité autour de la salubrité des fruits et légumes, mais surtout les réticences des acheteurs à l’idée de consommer les produits agricoles locaux.
Même dans le cas où ces cultures agricoles sont arrosées avec une eau impropre, le ministre tient les mêmes assurances et réitère les mêmes arguments tenus récemment par le secrétaire général du département de l’Agriculture.
«Lorsque les fruits et légumes sont irrigués, ces cultures ne peuvent en aucun cas, contenir cette épidémie», a-t-il ajouté allusion aux doutes posés autour d’une probable irrigation, par eaux usées, des produits agricoles qui serait à l’origine du choléra, qui a fait 74 victimes jusqu’au 30 août dernier.
Cet avis viendra conforter les déclarations du ministre de la Santé ainsi que celles de l’Institut Pasteur d’Alger, qui excluent une quelconque contamination des produits agricoles qui serait à l’origine de cette épidémie.
D’où vient-il alors le problème ? Bouazghi reste formel et rassure davantage les consommateurs. «Je rassure les citoyens que les fruits et légumes produits en Algérie sont sains car les services concernés relevant du ministère de l’Agriculture en coordination avec ceux des ministères de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire et du Commerce, veillent sans cesse au contrôle de leurs qualités», a-t-il insisté en marge de la présentation du bilan de la saison moisson-abattage 2017/2018.
Farid Guellil

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