Lors de son discours devant des membres de son parti à Mostaganem hier, le président du MPA, formation membre de l’Alliance présidentielle, Amara Benyounès, n’a pas fait que de charger lourdement l’opposition, mais il l’a accusée d’être un «danger» pour le pays et la «démocratie». Benyounès a estimé que «le plus grand défi post-élection présidentielle prochaine» serait d’«enclencher de véritables réformes économique pour se préparer à l’économie de marché» et aussi de poursuivre les réformes politiques. Répondant indirectement sur les récentes déclarations de chefs de partis politiques de l’opposition qui dénoncent à l’unanimité «un contexte illisible et flou» du prochain scrutin, pour justifier l’absence de candidatures pour l’opposition, Benyounès a pointé plutôt «la faiblesse et la destructuration de l’opposition». Comme exemple, il n’hésite pas à montrer l’échec de l’opposition de se mettre d’accord sur un candidat de consensus, soulignant que «le plus grand problème de l’Algérie est l’absence de véritable opposition, ce qui représente une véritable menace pour la démocratie du pays». Beaucoup de leaders de l’opposition ont conditionné leur candidature par la non présentation du président de la République aux élections. Pour Benyounès, «cela démontre leur (opposition) peur et faiblesse et aussi leur limite de vision et de programmes politiques». «Un front s’est constitué contre le cinquième mandat, menés par un groupe de haineux et d’opposants au Président. Ils disent qu’il est malade, ne parle pas et ne bouge pas, et aussi que son programme est faible et que le peuple est contre lui. Mais, malgré tous ces défauts qu’ils lui trouvent, ils ont peur, car simplement tout ce qu’ils disent c’est des mensonges. Le peuple aime son Président et son programme a véritablement servi le pays», a indiqué Benyounès.
H. M.
