Il conforte sa position de meilleur buteur du championnat belge : Idriss Saâdi frappe aux porte de l’EN

S’il y a un joueur algérien exerçant en Europe qui pète la forme depuis le début de cet exercice, c’est bien Idriss Saâdi. Cet attaquant de pointe qui a beaucoup galéré ces deux dernières saisons à cause de ses blessures à répétition, est en train tout simplement de prendre une revanche sur le sort.
Il le prouve d’ailleurs à travers cette première place qu’il s’est adjugée au classement des buteurs du championnat de Belgique qu’il a rejoint cet été en signant à Courtrai en provenance de Cardiff City à titre de prêt. L’attaquant de 25 ans, ancien coéquipier de Ghoulam à l’AS Saint-Etienne, continue de faire parler de lui en Belgique. Avant-hier, il a inscrit son huitième but en dix matchs lors du nul de son équipe contre le Standard de Liège où évolue son compatriote, Ishak Belfodil. Saâdi est donc bien parti pour succéder à un autre compatriote, en l’occurrence, Sofiane Hanni, pour le trophée du meilleur buteur du championnat belge.
Il faut dire que par ses performances, Saâdi se rapproche de plus en plus de la sélection algérienne. Un rêve qu’il continue de caresser, comme il vient lui-même de le confier dans une longue interview accordée à un site spécialisé belge et au cours duquel l’Algérien a de nouveau lancé un appel du pied aux dirigeants du football algérien. L’attaquant de Courtrai se présente comme ce centre avant racé à même d’apporter plus de concurrence dans l’effectif de l’EN. L’ancien joueur de Saint-Etienne, Clermont Foot et Cardiff n’est pas du tout surpris par sa performance de début de saison. «Pourquoi être surpris? Moi, je ne suis pas étonné. On espère toujours faire un bon début de campagne. Mais c’est quelque chose qu’on ne contrôle pas. Il y a des fois on fait tout pour réussir et cela ne fonctionne pas. Mais quand la réussite est présente après une grosse dose de travail, cela fait plaisir. Pour mon choix international, il est déjà fait, j’ai choisi l’Algérie. Mais je n’ai eu aucun contact depuis deux ans. Ma première touche était plutôt une simple discussion».
H. S.