L’avis du Parlement national sur les consultations politiques que compte lancer le président de la République dans le cadre d’un dialogue avec les forces vives de la nation compte beaucoup.
Le Parlement national dans ses deux chambres a inauguré, hier, sa session ordinaire 2024-2025 avec, d’entrée, beaucoup de pain sur la planche. Conformément à une tradition, la cérémonie d’ouverture a démarré dans le siège de l’Assemblée populaire nationale dans une séquence dirigée par le président de cette institution, Brahim Boughali, qui, d’emblée, parlé de la réélection du président de la République à la tête de l’Etat. Le Locataire d’El-Mouradia à savoir, qui est porteur, d’un « projet de relance ambitieux, les objectifs de développement tracés et les différentes réformes qu’il a initiées » et qui « ont contribué à la consécration d’une véritable démocratie pluraliste en Algérie ». Pour Boughali, « Les réformes engagées en Algérie ont permis d’instaurer la justice sociale, à travers la répartition équitable des richesses, et de consolider le socle institutionnel fondé sur le principe de citoyenneté et de démocratie participative au sein de l’Etat de droit ».
En outre le président de l’APN a en appelé « tout un chacun à adhérer à la démarche visant à booster les potentialités et les capacités considérables disponibles et à les mettre au service du développement et du bien-être des citoyens », soulignant que l’Assemblée sera, dans le cadre de l’intégration institutionnelle, « un soutien essentiel pour le succès de toutes les initiatives et projets au service des intérêts du pays et du citoyen ». Il a, par là même, salué, « le programme ambitieux du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qu’il a évoqué dans son discours de prestation de serment », notamment « le lancement d’un dialogue national ouvert avec toutes les composantes de la société algérienne pour consolider les fondements de l’édification du socle démocratique ».
Abordant l’agenda, il a affirmé que la session parlementaire actuelle sera marquée par « un programme intensif et des efforts exceptionnels dans le cadre des prérogatives constitutionnelles de l’APN, visant à consacrer les valeurs de la République et la gouvernance démocratique, à renforcer l’autorité de la loi, à activer les outils de solidarité nationale et à réaliser les objectifs de développement ». A souligner que la cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, du Premier ministre, Nadir Larbaoui, ainsi que des membres du Gouvernement.
« Un second mandat synonyme de nouvelles réalisations »
Pour sa part, le président du Conseil de la nation a affirmé, à l’ouverture de la session parlementaire du Sénat, que le second mandat du président de la République marque le début de nouvelles réalisations. Dans une allocution à l’ouverture de la session ordinaire, Goudjil a affirmé que « des défis importants attendent l’Algérie après la récente élection présidentielle qui a montré l’engagement et le sens des responsabilités des trois candidats », indiquant que « le second mandat du président de la République marque le début d’une nouvelle mission et de nouvelles réalisations ». Goudjil s’est, en outre, félicité de « l’annonce du président de la République de lancer un dialogue national avec toutes les forces vives du pays, à même d’approfondir la pratique démocratique ». Il a également salué les efforts de toutes les institutions pour garantir le succès du scrutin présidentiel du 7 septembre, ainsi que « les efforts de l’Armée nationale populaire » et « de tous les corps de sécurité pour avoir veillé au bon déroulement du processus électoral ».
A cette occasion, Goudjil a rappelé « les réalisations accomplies par l’Algérie au cours des cinq dernières années et qui lui ont permis de retrouver la place qui lui sied dans les fora internationaux ainsi que son rôle dans les questions importantes », notant que « l’Algérie reste attachée au principe de non-alignement, de respect mutuel entre les Etats et de non-ingérence dans les affaires internes ». Il a, à ce titre, souligné que l’Algérie « n’a de leçons à recevoir de personne en matière de droits de l’homme et de liberté d’expression et autres, et rejette les diktats concernant la gestion des affaires du pays », ajoutant qu’ « elle ne souffre pas d’endettement ce qui la rend libre et souveraine dans ses décisions ». D’autre part, Goudjil a indiqué que « l’Algérie traverse actuellement une étape cruciale qui nécessite un grand sens des responsabilités et la solidarité entre tous les acteurs », mettant l’accent sur « l’importance de la mobilisation du Parlement avec ses deux chambres pour assumer son rôle de contrôle, de suivi et de coordination avec le gouvernement sur l’ensemble des questions intéressant le pays ». Enfin, le président du Sénat a souligné que « beaucoup de travail attend le Parlement, avec des priorités notamment la loi de finances pour l’exercice 2025, qui revêt, a-t-il dit, un caractère politique particulier étant lié à la mise en œuvre des engagements du président Tebboune, ainsi que le code communal et de wilaya, le redécoupage administratif et d’autres lois liées à l’économie et au développement ».
Synthèse Farid G.