Assistant à l’exercice pratique de simulation sur un séisme frappant le nord de la wilaya de Boumerdès, organisé par la DG de la Protection civile, le ministre de la Poste et des Télécommunications, Brahim Boumzar, a animé à l’occasion une conférence de presse où il a rappelé la nécessité et l’importance de la coordination entre tous les intervenants dans ce genre de situation d’urgence pour être efficace sur le terrain lors des opérations d’interventions. « La coordination entre les autorités locales, les opérateurs de téléphonie mobile, les autorités civiles et sécuritaires et les médias est d’une importance capitale pour la réussite des opérations et des interventions dans ce genre de crise», a recommandé, dans ce cadre, le ministre Boumzar. S’adressant à la presse, le ministre a rappelé que même en situations pareilles, le fake-news et toujours présent dont l’objet de la formation organisée par ses services et dédiée aux journalistes est de, justement, faire face et lutter contre les informations infondées et le fake-news.
S’exprimant à partir d’un centre de communication improvisé et opérationnel sur le terrain, le ministre a rappelé que le rôle essentiel du journaliste c’est de faire parvenir l’information au citoyen, surtout en pareille situation de crise.
« Une information qui doit être fiable, vérifiée et officielle en plus de son rôle de servir de guide au citoyen en lui inculquant la conduite à tenir en de tels scénarios, en citant par exemple le cas des déplacements de la population en raison de la panique. Un mouvement qui complique le travail aux unités d’interventions et de secours sur le terrain », a expliqué le conférencier. Et d’ajouter : « Grace à notre satellite Alcom Sat 01 qui couvre tout le territoire national avec des équipes implantées à travers tout le sol permet d’intervenir en un laps de temps, d’installer les équipements et d’accomplir ses missions sans trop tarder ».
Avant de rappeler que la poste et télécommunications est une entreprise citoyenne et que les opérateurs de la téléphonie mobile et fixe sont tenus par un cahier de charge qui exige d’eux une implication réelle lors de ce genre de crise avec la mise à disposition de différents équipements. Il convient de souligner que le choix porté sur la ville de Boumerdès pour l’exécution de cet exercice simulé de l’opération de secours n’est pas fortuit. Car, faut-il le rappeler, cette wilaya avait été secouée, le 21 mai 2003, par un séisme de magnitude 6,8 sur l’échelle de Richter qui avait fait plus de 2.000 morts et 10.000 blessés.
Brahim Oubellil