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Gaz : l’Algérie pour un nouvel partenariat en europe

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Ali Hached, conseiller du ministre de l’Énergie, a appelé, lors du 19e Sommet international sur le gaz et l’électricité, qui s’est tenu, mardi, à Paris, à un partenariat dans un nouvel équilibre entre le marché et la régulation. «La politique énergétique de l’Union européenne est paradoxale et déstabilisante», a déploré le conseiller du ministre de l’Énergie et ex vice-président de Sonatrach, Ali Hached, lors du 19e Sommet international sur le gaz et l’électricité qui s’est tenu, ce 21 octobre, à Paris. Hached a appelé l’Union européenne à faire preuve d’équité dans le traitement des ressources énergétiques, car, selon lui, le gaz est actuellement pénalisé, au point que certaines centrales sont appelées à fermer faute de rentabilité. «L’Union européenne favorise, ces derniers temps, le charbon au détriment du gaz, en dépit des préjudices que ce dernier cause à l’environnement», a-t-il regretté. Lors de la conférence internationale sur l’industrie du gaz en Algérie, qui s’est tenue, à Oran, les 12 et 13 de ce mois d’octobre, des professionnels, ainsi que des responsables de Sonatrach ont évoqué une éventuelle perte du marché gazier européen, d’ici 2030, que l’Algérie couvre, actuellement, à hauteur de 25%.
Aux raisons multiples, qui menacent la réduction des parts de marché du gaz algérien dans le futur, à savoir l’apparition du gaz de schiste américain et les nouvelles découvertes des gisements en Off Shore, dans plusieurs régions du monde, s’ajoute donc, cette orientation de l’Europe vers le charbon, allant même jusqu’à le subventionner à hauteur de 10 milliards d’euros, en 2012. L’Algérie doit développer ses stratégies de commercialisation du gaz afin de maintenir à l’horizon 2030, l’alimentation d’au moins 15% du marché gazier européen, selon les responsables de Sonatarch. Dans cette optique, le représentant de Sonatrach dans ce Sommet de Paris a, selon EFE, insisté sur la nécessité de travailler dans un nouvel équilibre entre le marché et la régulation, car «le marché du gaz exige des certitudes et des garantie, tandis que la politique unilatérale qu’applique l’Union européenne pourrait menacer son bon déroulement», prévient-il. L’Algérie est le deuxième fournisseur de gaz de l’Union européenne, après la Russie. Les recettes gazières algériennes étaient estimées à 4 milliards de barils équivalent de pétrole en 2013, et 2,5 milliards de barils équivalent de pétrole au premier semestre 2014. L’Algérie prévoit une croissance de 40% de la production gazière dans les cinq prochaines années.
M. B.

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