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Formation professionnelle à Aïn Témouchent : la femme au foyer en bonne place

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Combien sont les élèves du moyen et du secondaire qui vont grossir le parc de l’échec scolaire, cette année dans la wilaya d’Aïn-Témouchent ? Voilà la question importante à laquelle les observateurs, pouvoirs publics et les responsables des secteurs de l’éducation nationale et de la formation professionnelle doivent y songer.
Quel est aussi la portion d’élèves qui pourrait être reconduite pour passer de nouveau les examens de fin de cycle au moyen et au secondaire ? Et combien sont ceux qui vont opter pour suivre des cursus dans le secteur de la formation professionnelle ? Dans de pareilles situations, les parents des apprenants ont une certaine influence à vouloir orienter ou non leurs enfants en vue de s’inscrire dans l’une des filières proposées aux futurs stagiaires, entre le 27 août et le 17 septembre 2016. Il est aussi à considérer un segment, d’environ 05 à 10%, selon les disponibilités qui leur sont offertes, qui sera tenté par les recrutements des corps constitués et autres similaires. Voilà grosso modo comment sera la tendance générale et quelles seront les perspectives immédiates du mouvement général des flux d’élèves qui pourraient compter parmi l’effectif de l’échec scolaire de l’année scolaire 2015-2016. Ainsi pour l’heure les regards des responsables sont braqués sur la rentrée de septembre 2016, une session pour laquelle la direction de la formation et l’enseignement professionnels devrait mettre, à la disposition des prochains contingents désirant acquérir une formation, 6184 postes pédagogiques. Vient en tête du peloton, la formation résidentielle avec un taux de 2500 postes soit 40,42%. Elle sera suivie par la formation à caractère purement professionnelle avec un seuil de 1354 postes, soit 21,89%. En troisième position s’impose la qualification professionnelle de la femme au foyer qui participe avec un effectif de 1120 postes soit une part de l’ordre de 18,24%, un quota qui a vu une augmentation d’année en année de l’ordre de 5 à 8% et que les observateurs et responsables du secteur lui accordent beaucoup d’intérêt et d’importance à la fois, car dans ce cadre précis il s’agit-là de femmes qui disposaient de quelques petits métiers acquis de père en fils mais le besoin de se former est dicté par la nécessité d’avoir un diplôme pour faire valoir les dossiers de constitution de petites entreprises modulaires dont les effectifs ne dépassent pas 5 personnes. Ces femmes sont le plus souvent intéressées par les petits crédits de moins de 1000 000 da qu’elles contractent auprès de l’ANGEM le plus souvent. Les formations relatives à la frange de postulants de cours du soir et des métiers du monde rural sont quelque part au même niveau d’intérêt et participent à concurrence de 415 et 400 postes ouverts (07%) et regroupés autour de 16 et 17 sections. Le puzzle de la carte de la formation professionnelle ne s’arrête pas là. La dernière nuance qui manquait pour le terminer est celle liée aux postulants de l’établissement carcéral qui participe avec 270 postes, soit 3,5%. Il y a environ une dizaine d’années le nombre des internés se comptait du bout des doigts d’une main.
Nonobstant sa position au bas de l’échelle il demeure que l’effectif ait connu une nette amélioration grâce aux conventions signées entre les ministères de la Formation professionnelle et de la Justice, des contrats qui devaient mettre en valeur les potentialités des populations carcérales et de les intégrer dans la vie professionnelle une fois leur peine purgée et remis en liberté.
Boualem Belhadri

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