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ÉVALUATION LA SITUATION ÉCONOMIQUE DU PAYS : Un taux de croissance « acceptable » en 2021

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Le président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Réda Tir, a qualifié la situation économique actuelle du pays et les retombées de la crise sanitaire sur la structure de la production, de « modérée », tout en prévoyant un taux de croissance économique « acceptable » en 2021.

Invité, mardi, au forum du journal « Echaâb », Tir a conditionné ce taux de croissance d’une application rigoureuse des mesures de relance économique, comme soulignée par le président de la République. Le même responsable a en outre indiqué que dire que la monnaie nationale vit actuellement un état d’« effondrement » est une qualification « qui n’est pas correcte », affirmant que le dinar peut être tiré vers le haut et sa valeur renforcée par l’augmentation des investissements et de la production et l’intensification de l’exportation. S’agissant des investissements dans le continent africain, il a fait savoir que le CNESE concevra une plateforme informatique via son site web, en coordination avec le ministère des Affaires étrangères. Cette plateforme comportera tous les appels d’offres relatifs aux grands projets publiés sur les médias africains, afin que les opérateurs algériens puissent y prospecter et exploiter les opportunités d’investissements qui se présentent dans certains appels d’offres. Compte tenu de la position stratégique de l’Algérie comme portail de l’Afrique, les opérateurs algériens doivent commencer à investir sur le marché africain, a précisé M. Tir, soulignant que les entreprises algériennes et les investisseurs peuvent consulter le site Web du conseil en vue de prendre connaissance des opportunités d’investissement en Afrique dans divers domaines économiques.

À quand des succursales de banques en Afrique ?
Ainsi, il a indiqué que le CNES avait auparavant présenté des études au président de la République, lesquelles s’articulent autour de la création de succursales de banques algériennes en Afrique, « afin de permettre aux investisseurs algériens d’accéder au continent noir ».
Soulignant le rôle de médiateur que joue le conseil entre le gouvernement et les opérateurs économiques, à travers une cellule de veille intelligente qui œuvre à la définition des conceptions et des prévisions exactes dans différents domaines, Tir a mis en exergue qu’en tant qu’ « organe consultatif », le CNESE veuille à aplanir toutes les difficultés bureaucratiques qui entravent l’acte d’investissement. Afin d’atteindre cet objectif, ajoute le responsable, le Conseil a mis au point un système numérique permettant à tout investisseur se heurtant aux difficultés administratives ou problèmes dans la réalisation de son projet d’adresser une demande (via ce système numérique) au conseil qui l’étudiera. Le CNESE a également œuvré pour le développement d’une large base de données, en s’appuyant sur des moyens technologiques modernes (intelligence artificielle), afin de fournir des données précises qui permettent le développement de perceptions et de prévisions exactes en vue d’assurer l’aboutissement des projets dans divers domaines.

Enquête économique sur les conséquences de la Covid-19
En effet, dans ce volet, le président du Conseil national économique, social et environnemental a affirmé que son département est sur la voie de finaliser une enquête économique d’envergure sur les conséquences de la Covid-19 sur l’économie nationale, et ce en coordination avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), précisant que l’enquête qui porte sur 1 500 familles et 1 500 entreprises, mettra en évidence la vulnérabilité de l’économie du pays face aux retombées de la crise sanitaire et fournira des scénarios de la situation économique future du pays. Dans ce sillage, le même responsable a fait état de l’élaboration par son instance, d’une seconde enquête relative au niveau de vie du citoyen algérien, en collaboration avec l’Agence de développement social (ADS), ajoutant que les résultats de ce rapport seront consignés au titre d’un projet qui sera intitulé « Economie de la famille ».
Sarah Oubraham

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