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ÉNERGIES RENOUVELABLES : L’Algérie table sur… 35 milliards USD de recettes d’ici 2050

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Le consultant en transition énergétique Toufik Hasni, a indiqué que l’Algérie dispose d’un programme qui va lui permettre de pouvoir assurer ses besoins et les besoins de l’Europe du Sud en matière d’énergie renouvelable, ajoutant que notre pays prévoit d’ici 2050 de réaliser une recette de 35 milliards de dollars grâce à l’exportation de l’électricité verte. Intervenant hier sur les ondes de la Radio algérienne chaîne 3, Toufik Hasni a affirmé que le potentiel solaire de l’Algérie est unique au monde puisqu’il nous permet de pouvoir assurer notre sécurité énergétique et celle d’une partie de l’Europe et même de l’Afrique, c’est pour cela qu’il insiste sur la mise en place des réformes nécessaires pour faciliter les investissements dans ce domaine, tout en commençant par exprimer sa volonté de se positionner sur les marchés internationaux . « Si on ne se positionne pas maintenant sur ces marchés, nous laisserons la place à d’autres », dit-il, en indiquant qu’il y a des freins et des lobbys pétroliers qui cherchent à accorder la primeur aux énergies fossiles, au détriment des énergies renouvelables. « Ces lobbys dépensent 200 milliards de dollars par an pour pouvoir faire face à cette alternative qui apparait », affirme-t-il. « Ces derniers ne souhaiteraient pas voir ces alternatives qui se développent », dit-il, mais a-t-il poursuivit « il y a un adage qu’il faut bien rappeler, l’âge de pierre ne s’est pas arrêté parce qu’il n’y a plus de pierre. Alors le pétrole va rester, mais il y aura une autre option qui sera plus économique plus propre qui va venir le remplacer ». En guise d’appui à ses affirmations, l’invité signale qu’aujourd’hui tous les financiers convergent vers les énergies renouvelables et c’est un montant de 54.6 milliards de dollars qui est disponible pour les investissements, dans ce domaine, au niveau mondial. En plus de cela, la voiture électrique est devenue, aujourd’hui, une réalité et accessible à une bonne partie de la population, observe-t-il, en faisant savoir qu’ une marque américaine, par exemple, produit une voiture à 4000 dollars et propose surtout des réductions de 50 % sur le prix de la batterie, qui représente plus de 50 % du coût du véhicule. « L’électricité devient donc l’alternative du pétrole », précise-t-il. Concernant le gaz, l’invité estime qu’il restera toujours dans la transition parce que son prix est aussi bas et ceci nous écarte aussi du marché, puisqu’on ne va pas vendre à perte. « Donc nous sommes obligés de diversifier nos exportations », dit-il, en ajoutant que le coût de l’électricité, produite à partir du solaire avec stockage, tourne autour de 8 dinars le kilowattheure. Avant de conclure, l’intervenant a évoqué la suppression des plans dans les carburants, précisant que cette opération s’inscrit dans le cadre des mesures de protection de l’environnement.
Sarah O.

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