L’agence France Presse a revêtu son costume d’organe de propagande au service de parties hostiles à l’Algérie.
Elle n’est pas à sa première bourde quand il s’agit de traiter du sujet Algérie. Les preuves de ses liens avec l’Elysée n’étant pas à établir, et pour cette fois encore, elle a enfourché le mauvais cheval pour le panégyrique du MAK, une organisation terroriste, séparatiste et qui s‘est alliée avec le Maroc et Israël pour attenter à la stabilité du pays. La nature terroriste de cette organisation que tente d’absoudre l’Afp, « étant établi par les preuves recueillies par les enquêteurs de la DGSN, et par les aveux télévisés des individus arrêtés dans le cadre des enquêtes. Ferhat Mehenni ne se cache pas pour affirmer son amour pour le roi M6 et sa sympathie pour Israël. Ses fréquents voyages à Tel-Aviv ne sont pas motivés par sa volonté de visiter des contrées mais par une tentative d’offrir ses services à Israël qui n’a pas hésité récemment à menacer directement notre pays. Son séjour en France a recueilli la bénédiction des autorités françaises qui n’ont pas hésité, contre tout bon sens, à lui offrir le statut de réfugié politique alors qu’il est sous le coup d’un mandat d’arrêt international émis par la justice algérienne. La dépêche de l’AFP est une ingérence manifeste dans les affaires intérieures de l’Algérie. L’agence s’est départie de sa mission d’informer pour verser dans la propagande pour une organisation qui s’est fixée comme objectif d’attenter à la stabilité de l’Algérie. Les contours du plan qui vise notre pays sont aujourd’hui bien visibles. Le plan ressemble aujourd’hui à la partition d’une musique de mauvais goût.
Le président Macron émet des doutes sur l’existence de la nation algérienne, le Maroc et Israël sont le soutien logistique à ce plan et le MAK est l’élément de sa mise en œuvre. L’Algérie a réclamé l’extradition de Ferhat Mehenni, mais son silence ne peut être interprété que comme un refus en dépit des accords et autres protocoles d’entraide judiciaire signés avec l’Algérie.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait, lors de sa rencontre avec les médias, affirmé que l’Algérie attend toujours que Paris procède à l’extradition de Ferhat Mehenni. À ce jour, aucun élément n’est venu montrer la bonne volonté de l’Elysée de rattraper les dérapages de Macron ni d’entretenir l’espoir de voir la France répondre à la demande de l’Algérie. Le couple Maroc-Israël a trouvé en le MAK, le moyen de déstabiliser l’Algérie et un cheval de Troie par lequel il compte soumettre notre pays. L’Agence presse service a dans une dépêche rappelé que, « ce dérapage n’est pas le premier du genre, car d’autres dépêches du même genre l’ont précédée, loin des engagements du professionnalisme, dont le but est d’occulter les réalités et les manœuvres, ainsi que servir des agendas représentant une époque révolue. Ce même dérapage médiatique intervient quelques jours seulement après des déclarations dénuées de vérités, selon des observateurs du président français, qui ont visé la Nation algérienne, dont les racines sont profondément ancrées dans une histoire riche de résistance, d’héroïsme et de gloire. Pour l’histoire, l’AFP n’est pas à sa première « crasse » ni son premier mensonge envers l’Algérie ; Il y a quelques années, durant le siècle dernier, à l’occasion de l’ouverture du premier procès de la cour spéciale, instituée pour juger les crimes terroristes, le correspondant accrédité à Alger, de cette agence s’était fendu d’une dépêche où le mensonge et la mauvaise sentaient à mille lieues. Dans son article, paru sur le fil, à l’époque il avait affirmé que les procès se déroulaient sous la présidence de magistrats cagoulés, rien que ça alors que tous ceux qui avaient couvert les procès de l’Emir Nouh, de l’attentat de l’Aéroport d’Alger peuvent témoigner que les magistrats affectés aux tribunaux ne portaient ni barbe postiche ni cagoule. Cela avait même coûté la vie à certains d’entre eux tués par les hordes terroristes.
Slimane B.
