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Élevage de la caille à Ouargla : Une filière qui commence à intéresser les jeunes

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L’élevage de la caille japonaise (une espèce d’oiseaux de la famille des phasianidés, appelé aussi coturniculture), est une filière qui commence à intéresser des jeunes à Ouargla.
La coturniculture est une filière jugée prometteuse pour les agriculteurs en quête de nouveaux challenges dans le domaine du petit élevage, appelé à répondre aux besoins croissants des consommateurs de ce genre de viande blanche considérée comme l’un des meilleurs aliments diététiques, faibles en gras et riches en protéines et minéraux (fer, zinc, phosphore et sélénium), en plus de leurs œufs qui sont également très appréciés au regard de leurs multiples utilisations culinaires, a indiqué à l’APS Abderrezak Babou, propriétaire d’une ferme d’élevage de la caille à Ouargla.
Il a fait savoir que son projet, existant depuis près de trois ans, s’implique dans l’approvisionnement du marché local en viande et en œufs frais et assaisonnés, ajoutant que les consommateurs de ce genre d’aliments sont de plus en plus nombreux dans les marchés locaux à travers les villes d’Ouargla et Hassi-Messaoud, notamment.
Pour développer son investissement totalisant actuellement quelques 3.500 cailles, dont l’accompagnement technique est assuré par son épouse (master en agronomie), M. Babou, qui prévoit aussi l’introduction de la caille tasmane (caille australe), est en quête d’un terrain dans un espace répondant aux normes requises par la loi pour la pratique de l’élevage et l’abattage de ce type de volailles domestiques, tels que les zones d’activités. «Aujourd’hui, la caille la plus connue au monde est celle du Japon, mais il existe d’autres espèces, telles que la caille anglaise blanche, la caille tasmane et la caille de Chine, qu’on élève tant pour leur viande que pour leurs petits œufs notamment’’, a-t-il expliqué. Pour sa part, le président de la Chambre locale de l’Agriculture, Okba Choukri Bouziani, a salué les efforts menés par ce couple d’éleveurs pour promouvoir cette expérience retenue dans le cadre du petit élevage en particulier, et l’aviculture en générale. Ces derniers enregistrent, ces dernières années, des résultats encourageants dans la wilaya d’Ouargla, au vu du succès grandissant réalisé par certains projets, notamment deux complexes privés implantés dans les communes d’Aïn El-Beïda et Hassi Benabdallah, a-t-il ajouté.«Grâce à ces nouveaux investissements, de grande qualité, la production de la wilaya en viandes blanches et en œufs a connu une évolution notable’’, affirme M. Bouziani, soulignant que le développement de cette filière «peut constituer un véritable support à l’économie nationale et une promotion pour l’emploi des jeunes».

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