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DJERAD, LORS DE LA PRÉSENTATION DU PROJET DEVANT LA COMMISSION JURIDIQUE DE L’APN : « La nouvelle Constitution concrétise les engagements du Président »

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Le premier ministre Abdelaziz Djerad a affirmé, hier, que le projet portant révision de la Constitution concrétise les engagements pris pour l’édification de la nouvelle République, et répond aux revendications populaires, à travers la façon dont il a été rédigé et ensuite par le referendum du 1er-Novembre. Ainsi, le Premier ministre a insisté, lors de sa présentation, hier, du projet portant révision de la Constitution devant la Commission des affaires juridiques, administratives et des libertés à l’Assemblée populaire nationale en présence de Slimane Chenine président de l’APN, que le Président a veillé à ce que la nouvelle constitution soit inclusive et consensuelle. Affirmant que le projet de révision de la Constitution constituait « l’un des principaux engagements » du président de la République, pour l’édification de l’Algérie nouvelle. « Le projet de révision de la Constitution, initié par le président de la République, vient en consécration et en exécution de l’un de ses principaux engagements dans le domaine politique pour l’édification d’une nouvelle République », a déclaré le Premier ministre à la même occasion. Rappelant que l’amendement constitutionnel « figurait en tête des promesses électorales faites par le président Tebboune ». « Des engagements sincères qu’il a commencé à concrétiser sur le terrain selon une vision stratégique claire et un calendrier défini, qui exigent de nous tous de faire preuve de réalisme et de se focaliser sur les questions cruciales de la Nation inhérentes aux fondements pérennes de l’État ». Pour Djerad, l’amendement constitutionnel se veut « une étape très importante, voire charnière dans la vie politique de notre pays, d’autant qu’il favorise une véritable séparation des pouvoirs et renforce la relation entre le gouvernement et le Parlement et partant permet de concrétiser les engagements pris pour l’édification de la nouvelle République ». Pour rappel, à l’issue de cette présentation, les membres de la Commission ont procédé au débat de ce texte qui se poursuivra aujourd’hui avant sa soumission, demain, au vote des députés lors d’une séance plénière.

Les dispositions phares de la nouvelle Constitution
Par ailleurs, la mouture finale du projet préliminaire de révision de la Constitution, qui sera soumis aux Algériens le 1er novembre prochain, contient de nombreux changements à l’instar de la réduction des privilèges juridiques, et la suppression du poste de vice-président. En effet, après avoir suscité de nombreuses critiques de la part des politiciens et des personnalités nationales, l’amendement relatif à la création du poste de vice-président présent dans la première mouture du projet de la Constitution a été supprimé, ainsi celui relatif aux mandats présidentiels qui est maintenu. L’article 88 dispose en effet que « nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels, consécutifs ou séparés », proposent les rédacteurs du projet. Ainsi, pour briguer la présidence de la République le candidat doit être de nationalité algérienne d’origine de son père et de sa mère, il doit avoir 40 ans révolus et n’avoir jamais obtenu une nationalité étrangère. Pour les prérogatives du poste de Premier ministre ou chef du gouvernement, des changements ont été introduits sur ce volet. Le projet préliminaire de la nouvelle Constitution propose une formule flexible, en fonction des résultats des élections législatives en réponses aux critiques concernant la désignation du chef du gouvernement par le président de la République contenue dans la première mouture. L’article 103 de la mouture finale dispose que « le gouvernement est dirigé par un Premier ministre si les élections législatives débouchent sur une majorité présidentielle. Si le scrutin législatif donne une majorité parlementaire c’est un chef du gouvernement qui sera nommé, le Président désignera les ministres sur proposition du Premier ministre ou du chef du gouvernement selon le cas ». Concernant le rôle de l’Armée nationale populaire ce projet précise dans son article 30 que l’ANP défend les intérêts vitaux et stratégiques du pays conformément aux dispositifs de la Constitution. Cette disposition de la Constitution s’ajoute à celle déjà existante, à savoir l’envoi des troupes de maintien de la paix à l’étranger. la constitution dispose en son article 31 que « l’Algérie peut dans le cadre du respect des principes et objectifs des Nations unies, de l’Union africaine et de la Ligue arabe participer au maintien de la paix ».
Sarah Oubraham

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