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Divergences sur les modalités d’application du consensus d’Alger : Les membres de l’Opep se donnent rendez-vous dans un mois

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Les pays membres de l’Organisation des exportateurs pétrole (OPEP) et non-Opep se sont retrouvés hier, dans la capitale autrichienne, Vienne, en vue de dégager les voies à même de traduire le consensus d’Alger, sur le gel de la production de l’or noir, à 32 ou 33 millions de barils par jour (B/j).

Les choses, depuis, n’étant pas encore mûries concernant les quotas de production pour chaque membre de l’Opep. Ses membres, réunis hier, à Vienne se sont donnés rendez vous fin novembre prochain, dans la capitale autrichienne.
Le chemin semble encore être long, pour voir le marché pétrolier mondial se stabiliser et le prix de l’or noir arrêter sa chute, pour qu’il se fixe, selon l’objectif des pays membres de l’Opep à un seuil raisonnable, à savoir pas moins de 50 dollars. Après des rencontres d’experts des pays de l’Opep et hors cette organisation, tenues avant le conclave de ces derniers, hier à Vienne, pour dégager les modalités d’application sur ce qui a été dégagé à Alger sur la production pétrolière, les présents, hier à Vienne, se sont entendus pour se retrouver, encore une fois, d’ici un mois, dans la Capitale autrichienne. Qualifiées de «positives» les réunions en question des experts, les participants au conclave des pays membres de l’Opep et non-opep ont réussi à s’entendre sur leur prochain rendez vous, avant lequel ils continueront à mener leurs consultations, notamment entre les membres de l’Opep, qui peinent à dégager un plan sur leurs quotas de production respectifs pour traduire leur décision de réduire leur production pétrolière, à 32 à ou 33 millions de barils/jour. Limitation de la production de l’or noir décidée fin septembre dernier, par les membres de l’Opep et non Opep, pour mettre un terme à un marché pétrolier mondial déstabilisé, depuis juin 2014, causant, depuis, la chute vertigineuse du prix de l’or noir, lequel a perdu près de 80% de sa valeur. À l’ouverture des discussions entre les membres de l’Opep et non-Opep, au niveau des experts, à Vienne, vendredi dernier, le secrétaire général de l’organisation Mohamed Barkindo avait affirmé à propos des efforts pour la stabilisation du marché pétrolier, «a pris trop de temps et nous ne pouvons prendre le risque de retarder l’ajustement plus longtemps». La Russie, par le biais de son ministre de l’Energie, Alexander Novak, avait de son coté, jugé «urgent», à moins d’une semaine de la rencontre en question des pays de l’Opep et non-opep, «d’accélérer» le rééquilibrage du marché pétrolier, au terme de sa rencontre avec le SG de l’Opep, lundi dernier à Vienne. Le responsable russe a fait savoir «nous aurons probablement cet hiver un énorme surplus d’offre» et en conséquence, a-t-il poursuivi «il y a un besoin pressant et urgent d’accélérer le rééquilibrage» du marché pétrolier mondial.
Si des mois avant la rencontre d’Alger de l’Opep, celle-ci n’a pas réussi à dégager une entente entre ses membres septembre dernier, ces derniers ont réussi à dégager un consensus sur la limitation de la production pétrolière, mais réussiront-ils à s’entendre sur le quota de production, pour chacun des membres?. Tel est le point déterminant et central que les membres de l’Opep devront réussir à trancher, ce qui n’est pas une mince affaire, car cette question depuis la création de l’Opep a été la plus délicate à aborder au sein de l’organisation. Autre question qui a surgi à moins de trois jours de la rencontre de Vienne, la proposition de Ryad et certains membres de l’Opep, demandant à Moscou de réduire encore sa production de pétrole, lors de la réunion des pays membres de l’OPEP, jeudi dernier, à Vienne. Une proposition qui met à mal le consensus dégagé, fin septembre dernier, à Alger, entre le cartel et les pays non membres de l’Opep, dont la Russie, un membre observateur, pour rappel, au sein de l’organisation regroupant des pays producteurs de pétrole. Si des efforts en été consentis, notamment par Alger, pour la réussite du conclave qu’elle a abrité, septembre dernier, sanctionné par le consensus auquel les membres de l’Opep et non-opep ont réussi à dégager, sur la réduction de la production pétrolière, à 32 ou 33 millions de b/J, la difficulté à s’entendre sur les quotas est le principal obstacle, pour traduire concrètement ce qui a été décidé à Alger.
Karima Bennour

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