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Diplomatie algérienne : Lamamra en rappelle les fondamentaux

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La célébration de la journée de la diplomatie algérienne a été l’occasion pour le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Ramtane Lamamra, de dresser un bilan succinct des actions de la diplomatie algérienne et d’en rappeler les fondamentaux, dont la nécessaire réforme de l’Organisation des Nations unies. Une priorité à chaque fois décalée pour ne pas dire oubliée par les cinq membres du Conseil de sécurité. Pour le ministre algérien des Affaires étrangères , «sept décennies après sa création, l’ONU a besoin d’une réforme en profondeur qui lui permette de s’adapter aux évolutions qui marquent le monde de nos jours, de répondre aux aspirations des peuples au développement et de promouvoir son rôle et celui de ses organes au service de l’égalité et de la justice entre les États et les peuples».Ramtane Lamamra comme il le répète inlassablement à Alger comme à New York lors des Assemblée générales , a réaffirmé l’importance de la demande algérienne de révision de la composante du Conseil de sécurité à travers une «juste» répartition géographique de ses membres, conformément à la demande africaine exprimée dans le Consensus d’Ezulwini. Évaluant l’apport des Nations unies au plan politique, Lamamra a estimé qu’«en dépit des acquis réalisés, les efforts de l’ONU ne lui ont toujours pas permis d’atteindre ses « objectifs, à savoir la réalisation de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans le monde conformément aux exigences de sa Charte et de ses missions».
L’organisation onusienne est «appelée aujourd’hui à poursuivre et à multiplier ses efforts pour trouver un règlement juste et durable aux questions en suspens depuis des dizaines d’années, notamment la Palestine et le Sahara occidental, ainsi qu’aux crises qui secouent la région du Moyen-Orient avec les menaces qu’elles font peser sur la sécurité et la stabilité», a-t-il affirmé. Sur les actions, les acquis et les axes d’intervention de la diplomatie algérienne, le ministre d’État, a mis en exergue les «acquis majeurs qu’elle a réalisés dans le règlement de certaines crises politiques dans le monde «, grâce, a-t-il dit, à son « héritage historique, la place dont elle jouit dans le monde et à la sagesse de ses dirigeants». Parmi ces acquis, Lamamra a cité «les décisions prises par la 29e session de l’Assemblée générale de l’ONU en 1974 sous la présidence du chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, qui était alors ministre des Affaires étrangères, et qui avait pris l’initiative d’inviter le président de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Yasser Arafat, à prononcer une allocution devant l’Assemblée générale dans laquelle il a passé en revue les aspirations légitimes du peuple palestinien». Lamamra a également rappelé que « le président Bouteflika avait à l’époque exclu le régime de l’apartheid sud-africain des travaux de l’Assemblée générale», soulignant que ces actions »ont marqué un tournant historique dans le traitement par l’ONU des questions des peuples palestinien et sud-africain et lancé un message clair aux autres Etats qui ne respectent pas la volonté inébranlable des peuples».
L’élan de libération et de décolonisation en Afrique a permis à tous les peuples du continent d’accéder à leur droit à l’indépendance à l’exception du peuple sahraoui qui attend toujours la concrétisation des résolutions des Nations unies en faveur de l’organisation du référendum d’autodétermination, lequel a trop tardé en dépit de l’engagement clair de l’ONU, de l’Union africaine et de la communauté internationale pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental», a ajouté Lamamra.
Le chef de la diplomatie algérienne, a par ailleurs souligné que la diplomatie algérienne «continue de consentir des efforts au service du développement économique du pays en accordant un intérêt particulier à la dimension économique conformément au programme national de promotion de l’investissement et du partenariat», ajoutant qu’elle s’emploie à «ouvrir des perspectives aux ambitions algériennes de diversification des sources de revenus du pays».
M Bendib

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